Les pompiers de Mitry se sont intégrés à la fête de la nature, au Mesnil-Amelot, samedi 13 mai. L’événement rassemblait divers stands, tous liés à l’environnement, avec plantes et fleurs ou objets naturels, et même un espace d’éco-pâturage avec des brebis un peu étonnées de se retrouver à côté de la structure gonflable géante.
Les pompiers de Mitry-Mory qui rayonnent aussi sur le Mesnil-Amelot, ont animé plusieurs activités, comme la sensibilisation aux gestes de premiers secours ou l’essai des casques et vestes, qui auront peut-être fait naître des vocations. Le lieutenant Jérémy Lerch, chef du centre de secours, a présenté le camion que la caserne a réceptionné deux semaines auparavant : « C’est une montée en gamme du matériel. On doit s’adapter aux différentes pathologies pour lesquelles on intervient, et aussi aux besoins du Samu. De par la règlementation, le tonnage du véhicule a dû être augmenté et être supérieur à 3,5 tonnes. Il a été nécessaire d’adapter le rangement et le matériel à l’intérieur, comme le brancard et le fait qu’on puisse tourner autour pour mieux s’occuper du blessé. Il faut un permis poids lourd pour le conduire et aujourd’hui on a une formation départementale pour accréditer les conducteurs. »
Les pompiers ont des missions de protection des personnes en priorité, des biens et de l’environnement. Le centre de Mitry, venu pour la deuxième fois à l’événement mesnilois, est spécialisé dans le risque chimique du fait de la zone industrielle et des critères Seveso. Le lieutenant souligne : « On intervient sur l’ensemble de la Seine-et-Marne, particulièrement sur tout ce qui est pollution et donc qui touche à l’environnement. »
Le matin même, pour la première fois, une opération de ramassage de déchets préparée par l’association Run Eco team, de Longperrier, avec les services municipaux du Mesnil, a conduit les participants à travers la commune qu’ils trouvaient « très propre » malgré le même constat qu’ailleurs : « Il suffit de baisser les yeux pour voir des déchets à ramasser. » Les bénévoles soulignent qu’ils ont amoncelé dans leurs sacs d’innombrables mégots et « qu’un seul dans la nature pollue jusqu’à cinq cents litres d’eau ».
C’était la neuvième fois qu’avait lieu la fête au Mesnil. Le maire, Alain Aubry, déclare : « C’est l’occasion de rappeler qu’il faut respecter la nature. On déplore sur les trottoirs encore de trop nombreuses déjections canines. J’en profite pour en remettre une couche… de conseils, et maintenir que c’est fortement désagréable. Ce sont des trottoirs que nous avons et non pas des crottoirs. Pourtant, la municipalité met à disposition des sachets pour ramasser les déjections canines et il serait bien que les propriétaires d’animaux se sentent concernés. »
La fête de la nature est une journée nationale mais a été décalée d’une semaine au Mesnil par choix de la municipalité. Elle a été préparée avec le comité des fêtes et la mairie. Les bénévoles tenaient le stand buvette et restauration. Ils n’ont pas chômé à l’heure du déjeuner, secouant les paniers de frites bouillonnants et retournant les saucisses sur la grille du barbecue. C’est ainsi que l’apiculteur, José Lourenço, était à la cuisson de la viande et transpirait à grosses gouttes, se donnant au maximum, comme chaque bénévole cuisinier, pour suivre les commandes. Son stand, avec une ruche de présentation, ses abeilles qui s’activaient à l’intérieur et ses pots de miel doré, se trouvait juste en face.