par 
Les infirmières de la Grande Guerre sont mises à l’honneur au musée du Pays de Meaux à l’occasion d’une exposition qui leur est consacrée jusqu’à la fin de l’année. Visite vendredi 7 avril.
L’exposition sur les infirmières de la Grande Guerre rend hommage aux cent vingt mille femmes engagées pendant la Der des Ders pour soigner les blessés. Audrey Chaix, la directrice du musée, déclare : « Deux fils rouges ont guidé notre réflexion, d’abord mettre en avant les compétences et les savoir-faire des infirmières, car c’est à l’épreuve du feu qu’elles ont été reconnues comme des professionnelles, puisdonner des visages et des noms à ces femmes à travers le destin de plusieurs d’entre elles que nous présentons dans l’exposition. »
L’exposition a nécessité deux ans de préparation. Audrey Chaix précise : « Nous avons travaillé en concertation avec un conseil scientifique composé de personnes du musée et de trois experts qui sont Frédéric Pineau, collectionneur, Virginie Alauzet qui travaille aux archives de la Croix-Rouge, et Christophe Debout, qui est infirmier anesthésiste et historien, spécialiste de la Grande Guerre. »
Laurent Roturier, directeur de la Drac (direction régionale des affaires culturelles) d’Ile-de-France a rappelé que le ministère de la Culture avait accordé le label « exposition d’intérêt national » à la manifestation : « Pour la seconde année consécutive, le musée de la Grande Guerre est distingué, et c’est également la pertinence du projet scientifique menée par l’équipe du musée et les élus. »
Jean-François Copé, maire de Meaux et président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM), souligne : « L’exposition était nécessaire. Elle est magnifique et bouleversante par les témoignages qui y figurent. Elle témoigne de ce qu’a été cette période épouvantable. »
A l’occasion de la visite, Anne Chain-Larché, sénatrice de Seine-et-Marne, a suscité de l’émotion en lisant une lettre de son grand-oncle, mort en 1917, adressée à son grand-père, décrivant la désolation du champ de bataille sur lequel il se trouvait.
Jean-François Copé a annoncé l’agenda « fourni » du musée : le monument américain qui va retrouver sa tête et l’installation de deux wagons de transport d’animaux et de troupes dans l’année, la création de cent cinquante mètres de tranchées pour le 11 novembre 2024 et la construction d’un bâtiment pour l’accueil des scolaires en 2025.
