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Les ateliers pédagogiques et animations de la fête du Printemps, à Villeparisis, samedi 8 avril, se sont concentrés sur la protection de l’environnement.
La fête du Printemps à Villeparisis était non seulement une distraction pour les visiteurs, mais aussi un rendez-vous de sensibilisation à l’environnement et à la citoyenneté. Place du Marché et sur les rives du canal de l’Ourcq qui borde la partie nord de la ville, un public nombreux composé principalement d’enfants accompagnés de leurs parents, a participé à la fête. Les ateliers manuels ont attiré les petits bricoleurs, qui, aidés par les animateurs, dont beaucoup d’employés municipaux, ont fabriqué et emporté chez eux des refuges pour chauve-souris et hérissons, des bombes à graines, des instruments de musique confectionnés à partir d’éléments recyclés.
Les moutons d’Ouessant, les chèvres, les lapins, les poules et autres animaux de basse-cour étaient rassemblés dans une ferme pédagogique où Marion enseignait la fabrication du beurre à partir de crème baratée dans des pots de yaourt secoués par une énergie renouvelable, celle de la main humaine.
Le professeur, Jean Sairien, du collectif Les Savants fous, proposait des expériences sur les énergies renouvelables, à base de piles solaires et d’éoliennes. Contrairement à ce que son pseudonyme indiquait, il avait vraiment l’air d’en savoir beaucoup…
Quoi de plus naturel que le miel du rucher de Villeparisis, dont les abeilles butinent les fleurs des jardins. Les Ciboulettes proposaient de participer à la réalisation, à base de quizz, d’une grande fresque du climat et de découvrir la cuisine végétale en dégustant des gaufres végétales.
L’apprentissage de l’écologie et la sensibilisation à la protection de l’environnement étaient complétés par de nombreuses animations : spectacles en déambulation, jeux en bois, canoë-kayak sur le canal ou le « carrousel éclaté », un manège dont l’énergie était fournie par les parents qui poussaient les animaux sur lesquels étaient juchés leurs enfants.
Des élus de la commune ont animé eux-mêmes certains ateliers, comme Cyrille Guilbert, adjoint chargé des sports, qui proposait de fabriquer des refuges pour chauve-souris ou des abris pour hérisson. Il explique : « Nous essayons de sensibiliser le public à ces animaux. La chauve-souris est utile à la biodiversité car elle se nourrit de moustiques. Il est essentiel de la protéger. Le hérisson mange des limaces. Le premier prédateur du hérisson, c’est l’homme. Ils se font écraser ou empoisonner en ingérant des produits anti-limaces. »
Le conseil de participation citoyenne de la ville proposait un rallye photo pour faire reconnaître des lieux grâce à des photos et des énigmes. Il s’agissait d’y trouver des lettres, lesquelles une fois assemblées, formaient un mot. De retour au stand avec le mot, les participants recevaient une récompense.
La fête du Printemps a comporté une partie plus officielle avec l’inauguration du troisième projet de budget de participation citoyenne : rendre le canal « plus agréable ».
