Meaux ► [Vidéo] Réforme des retraites : Philippe Martinez était aux côtés des manifestants sur le parvis de l’hôtel de ville

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Des opposants à la réforme des retraites et l’utilisation de l’article 49.3 se sont rassemblés devant la mairie de Meaux, samedi 18 mars. Philippe Martinez, président du syndicat CGT (Confédération générale du travail) était à leurs côtés.

Une foule nombreuse, des drapeaux qui s’agitaient dans le vent, de la musique pour l’ambiance et un porte-voix qui scandait les slogans et des revendications : les manifestants contre la réforme des retraites se sont rassemblés une fois de plus sur le parvis de l’hôtel de ville. L’application de l’article 49-3 de la Constitution est le moyen utilisé par le gouvernement pour passer outre le vote du texte. Le recours pour faire passer la réforme des retraites n’a pas été apprécié par les opposants parmi lesquels figurent les militants de la Confédération générale du travail. Le syndicat a appelé à une grève générale.

Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT depuis 2015, était devant la mairie. Il explique : « La confédération a appelé à des rassemblements partout en France, et comme j’habite pas très loin d’ici, je suis venu manifester avec les camarades et la population en colère. » Philippe Martinez est domicilié à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne).

« La bataille ne fait que commencer »

Jean Charles, militant de la CGT, constate : « On n’avait jamais vu des manifestations aussi grosses sur Meaux. Il y a deux semaines, on comptait mille deux cents personnes. C’est la preuve que cela touche vraiment tout le monde et que la majorité des citoyens est contre la réforme. La bataille ne fait que commencer et si la motion de censure ne passe pas , je crains des mouvements incontrôlés. » Yannick, manifestant meldois, conclut : « Je viens manifester contre la réforme des retraites et le 49.3 utilisé par le gouvernement qui a décidé de passer son texte en force. C’est une réforme injuste et pas forcément nécessaire. » Il s’agirait de la centième saisine de l’article 49.3 depuis sa création par la constitution de 1958 et de la onzième saisine du quinquennat du président Emmanuel Macron.

Lundi, les deux motions de censure déposées ont été rejetées par l’Assemblée nationale et le texte repoussant l’âge de la retraite à 64 ans a été adopté.