Meaux ► [Vidéo] Marche de nuit contagieuse : les adeptes de plus en plus nombreux sont piqués par le virus bon pour la santé

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La Marche de nuit est contagieuse et se propage depuis 2018 à Meaux. Les participants de plus en plus nombreux se sont de nouveau retrouvés sur le parvis du théâtre Luxembourg, mercredi 8 février, avant de partir parcourir sept kilomètres à pieds.

Sur le parvis du théâtre, en soirée, gilets avec bandes réfléchissantes enfilés, de cent cinquante à deux cents adeptes déterminés se sont rassemblés à 19 heures pour la Marche de nuit. Comme un virus – bénéfique celui-ci – qui se répand parmi la population du Pays de Meaux, l’activité séduit. Depuis la création de l’activité en 2018, le taux de marcheurs de nuit a augmenté, comme l’explique Sébastien Ortale, directeur des sports au Pays de Meaux et à la ville de Meaux, face au succès de l’événement : « La Marche de nuit est récurrente. Le nombre d’inscriptions croît régulièrement à chaque manifestation. Nous avons dénombré douze mille ‘récidivistes’ depuis la première opération de 2018. On dit que pour avoir une bonne santé, marcher trente minutes par jour permet de déstresser et de profiter des bénéfices d’une activité physique. »

L’initiative lancée par Christian Allard, adjoint au maire chargé des sports, de la santé et du développement des professions médicales, offre un environnement  différent à chaque marche : « Le service des sports de la Ville travaille durant toute la semaine afin de préparer au mieux chacune des marches de nuit. Les points de départ sont toujours nouveaux. » La marche de nuit du mois de mars se déploiera depuis le complexe sportif Georges-Tauziet. 

L’activité chaque deuxième mercredi du mois

L’activité mensuelle se pratique chaque deuxième mercredi. Thierry et Véronique viennent en couple. Lui travaille sur Paris et elle à Varreddes. Les deux habitués de la manifestation locale confient : « Rester en forme est primordial et marcher de nuit est agréable. On décompresse et découvre des choses qu’on ne connaît pas. » Jérôme Thomas a rejoint un groupe d’amis pour participer à la marche. Lui aussi est un habitué, il se souvient : « Au début je ne voulais pas y aller, c’était la nuit, il faisait froid. Sur les conseils d’une amie, j’ai tenté l’expérience et j’ai trouvé cela génial. La combinaison marche et course à pied est une très bonne alchimie. »

Florence a embarqué ses collègues, Stéphanie, Cédric et Georges dans l’aventure, en connaissance de cause. Elle raconte : « J’aime bien marcher le soir, c’est plus convivial tout simplement. En plus, la manifestation est mensuelle et la marche est accessible sans distinction de niveau. J’aime profiter d’être à l’extérieur et marcher la nuit, c’est une autre ambiance et ce ne sont pas les mêmes sensations. » Florence est une marcheuse inconditionnelle, elle marche aussi tous les midis au parc naturel du Pâtis.

 70% des participants sont des femmes

Sébastien Ortale tient des statistiques et constate : « Depuis 2018, nous avons réalisé des statistiques sur la participation. Nous observons que les participants sont à 70% des participantes. » Les femmes sont majoritaires parmi les cent cinquante à cinq cents personnes qui arpentent les chemins dans le cadre de la marche de nuit.

Gislaine et Martine sont retraitées et amies. Martine a convaincu Gislaine de participer une fois de plus à la  marche de nuit. Martine commente : « La nuit, le cadre et le calme procurent un effet déstressant. »  Mélanie et Graziella, collègues de travail, sont venues pour la première fois à la Marche de nuit. Graziella dit : « On en a entendu parler par une amie et on a voulu essayer histoire de bouger et aussi pour découvrir quelque chose de nouveau. » Elles travaillent toutes les deux à Meaux. Véronique par contre est une habituée. Elle aussi y retrouve des amis et des collègues : « Les marches en groupe permettent de se retrouver dans un univers plus décontracté, plus détendu. Le plaisir d’être dans la nature joue aussi en faveur de la santé. » Véronique marche aussi pour marquer son engagement en faveur de la nature et de l’environnement. La retraitée travaillait auparavant à l’hôpital de Meaux.