Le président de la communauté de communes Plaines et Monts de France (CCPMF) a placé le GIP (Groupement d’intérêt public) au centre de l’attention, jeudi 26 janvier, à l’occasion des vœux pour la nouvelle année qu’il a présentés devant un aréopage d’élus et de représentants divers du territoire.
Jean-Louis Durand croit au GIP et à la puissance de la machine mise en route en novembre 2017, composée des quatre intercos, le Pays de Meaux, Roissy Pays de France, Le Pays de l’Ourcq et Plaines et Monts de France. Outre maire de Marchémoret, Jean-Louis Durand est également conseiller régional d’Ile-de-France et pèse un peu plus lourd dans la balance des décisions du groupement. Il n’a d’ailleurs plus à prouver ses compétences puisqu’il a tenu à bout de bras sa « petite interco » et a affronté la difficile période qui a suivi le démantèlement des communes les plus riches et leur départ forcé pour Roissy Pays de France.
La guerre n’aura pas duré et il aura fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur à partir de juin 2019, remonter les finances, les stabiliser et finalement s’associer à nouveau sous la bannière du GIP. Patrick Renaud, de Roissy Pays de France, a d’abord présidé le groupe et a cédé la place à Jean-François Copé, le maire de Meaux et président du Pays de Meaux. Le président du Pays de l’Ourcq, Pierre Eelbode, figurait parmi les élus aux côtés des vice-présidents de la CCPMF : c’était une preuve de plus que le GIP représente le territoire et ses acteurs.
Jean-Louis Durand déclare : « Malgré des finances limitées, malgré les difficultés que nous rencontrons au quotidien, malgré la petite structure qui est la nôtre, nous réussissons presque l’impossible parce que notre volonté et notre détermination sont sans faille, parce que, aussi bien les élus que le personnel de la CCPMF, nous sommes de véritables guerriers… Pour nous, un guerrier c’est quelqu’un qui se sacrifie pour le bien-être des autres… Le GIP vise à développer une politique économique, de logement, de formation et de transport à l’échelle des quatre collectivités. »
Sans déroger à son habitude, le président a conclu par un proverbe japonais : « Aimez votre voisin, mais ne supprimez pas votre clôture ».