Le dispositif Participation citoyenne pour assurer une meilleure sécurité a été lancé à Othis. Lors d’une réunion d’information, mardi 24 janvier, le lieutenant Cuzet, qui commande la brigade de gendarmerie de Dammartin-en-Goële, a souligné l’importance de la vigilance des habitants.
Le dispositif Participation citoyenne a été initié localement par la gendarmerie de Dammartin-en-Goële. Crée en 2006 au plan national, il permet de lutter contre les invicilités dans une commune à l’aide de référents volontaires qui font le relais entre les habitants et la gendarmerie.
Les référents peuvent alerter la gendarmerie de tout événement suspect ou de tout fait de nature à troubler la sécurité des personnes et des biens dont ils seraient témoins. Ils relaient aussi les conseils et les messages de prévention de la gendarmerie auprès des habitants de leur quartier. Le lieutenant Yann Cuzet, commandant la brigade gendarmerie de gendarmerie de Dammartin, assure : « Il ne s’agit pas de faire de la délation. Nous sommes dans une société où la délinquance explose, on en parle beaucoup plus. Notre territoire est à proximité de grands axes routiers, routes nationales, autoroutes. Tout est réuni pour qu’on ait une multiplicité de délinquance dans le secteur. » La brigade de Dammartin est la seconde plusimportante d’Ile-de-France avec quarante militaires, pour couvrir neuf communes, de Rouvres à Mauregard, d’Othis à Saint-Mard. Quatre mille procédures sont enregistrées chaque année.
Les villes de Saint-Mard, Dammartin-en-Goële et Moussy-le-Neuf ont déjà adhéré au dispositif Participation citoyenne. Le lieutenant Cuzet indique : « L’objectif est d’incorporer les citoyens à la sécurité du quotidien. Il faut que tout le monde s’investisse. On ne peut pas mettre un gendarme à chaque coin de rue. » Concernant les atteintes aux personnes, le lieutenant rappelle : « Il ne faut pas se mettre en danger. Il faut simplement prévenir la gendarmerie. »
Bernard Corneille, le maire d’Othis, précise : « Le dispositif a fait ses preuves dans les communes voisines. Il s’agit d’une action de gendarmerie, la municipalité sera accompagnante. »
Les gendarmes et les référents communiquent dans un groupe de discussion via une plateforme. « Les informations ne sont pas que montantes, elles sont aussi descendantes. Je veillerai à ce que les discussions soient bien cadrées » insiste le lieutenant.
A Othis, un groupe de dix à quinze référents devrait être formé.
Participation citoyenne ne doit pas être confondu avec Voisins vigilants qui est un dispositif géré par une entreprise privée.