Le salon des vins et des terroirs, à Claye-Souilly, samedi 5 novembre, a généré des bénéfices qui seront reversés à une œuvre humanitaire. L’événement était à l’initiative du Rotary Club.
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Durant le week-end, le gymnase de Claye-Souilly a accueilli des exposants venus de toutes les régions avec leurs spécialités. Robert De Graeve, président de l’association Uniser, organisatrice de l’événement qui se tient chaque année depuis quinze ans à Claye-Souilly, explique : « Notre association regroupe huit Rotary Club de la région parisienne. Nous aidons des œuvres humanitaires, en particulier l’Association pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaque. Nous remettrons ce soir un chèque de dix mille euros au docteur Pierre-Olivier Couraud, directeur de l’Institut Cochin et responsable de l’Arsep. »
Au fil de la journée, les allées se sont remplis de curieux et de connaisseurs. Parmi eux, le maire, Jean-Luc Servières, a fait le tour des exposants. Il a conversé avec chacun, s’enquérant des difficultés et des réussites des uns et des autres. Il déclare : « Outre que je suis né un 29 novembre comme Jacques Chirac, j’aime comme lui arpenter les allées des salons gastronomiques, même si je n’ai certainement pas son endurance. Plus sérieusement, c’est un moment de rencontre avec nos terroirs dont nous avons tous besoin. D’autant que le salon se déroule au profit d’une belle cause. Nous connaissons aujourd’hui une réelle affluence dans une ambiance sympathique. La sélection des exposants est réservée au Rotary. On note que cette année, le bio et les jeunes exposants sont très présents. C’est dans l’air du temps. Il y a aussi une recherche des circuits courts. J’ai discuté avec des vignerons de Chelles et de Coubron. C’est important de voir des jeunes passionnés, qui se lancent dans un métier compliqué, soumis aux aléas climatiques. C’est une belle sélection que nous a concoctée le Rotary. »
Jocelyn Boué, vigneron dans la région nantaise, confie : « Mes grands-parents étaient vignerons. En 2018, un voisin m’a proposé de reprendre son activité et j’ai accepté avec enthousiasme. C’est un métier difficile, mais Ô combien passionnant. Je produis plusieurs vins blancs avec des cépages locaux. L’an prochain, je lancerai une petite cuvée en rouge. » Jocelyn propose également un vin sans alcool, la cuvée Clarisse, du prénom de la petite fille d’amis qui souffre d’une maladie dégénérative. Il reverse les bénéfices de la vente à l’association qui finance les achats de matériel nécessaire à son handicap.
Adossé au gymnase, un espace sous tente était réservé aux visiteurs qui poursuivaient l’expérience autour d’une table : huîtres et charcuteries étaient au menu, avec les meilleurs crus, dégustés avec modération, bien sûr.