Hadrien Ghomi, le député de la huitième circonscription de Seine-et-Marne, a réaffirmé sa volonté d’être un élu au plus proche des préoccupations des citoyens, lors d’un entretien accordé à Magjournal, samedi 22 octobre.
Le député Hadrien Ghomi, qui appartient au groupe Renaissance, le parti présidentiel, a présenté sa méthode. Il déclare : « L’action qui est la mienne est d’accompagner les demandes locales, les projets locaux, et d’être au plus près des préoccupations des citoyens parce que souvent on a l’impression que l’action du député est ‘déterritorialisée’, qu’elle n’est plus proche des préoccupations des gens. Moi, j’entends démontrer le contraire. »
Hadrien Ghomi a de nombreux dossiers sur son bureau et souhaite se placer au-délà des choix politiques des élus : « J’ai souhaité rencontrer l’ensemble des maires, y compris les maires engagés avec d’autres candidats. Je leurai dit, ‘le jour où je suis élu, on écarte les étiquettes politiques, on pense à faire avancer des projets du territoire qui bénéficieront à l’ensemble des habitants de la huitième circonscription’. »
À titre d’exemple, Hadrien Ghomi est intervenu pour l’installation à Thorigny-sur-Marne du dispositif de recueil des informations permettant l’établissement des passeports et des cartes d’identité. Il a rencontré le ministre de l’Intérieur pour demander le renforcement des effectifs de police et il soutient le projet de parc agricole à Torcy. Il porte une attention particulière auxquestions d’éducation et il a réussi à empêcher la fermeture de deux classes à Torcy. La désertification médicale est « un vrai sujet ». Sur ce point, le député pense que la solution est le regroupement des professionnels au sein de centres de santé.
Le député explique son engagement politique par la passion pour l’histoire qui lui venue à l’âge de douze-treize ans,car, pour lui, « c’est l’action politique qui fait l’histoire ». Dans un premier temps, il a travaillé avec des élus puisqu’il était secrétaire général d’un groupe parlementaire au Sénat, puis il est passé au rôle d’élu. Il est issu d’une famille qui n’était pas spécialement engagée en politique, une mère institutrice et un père professeur d’université.
Entre son mandat national de député et son ancrage territorial, l’agenda est particulièrement chargé. Pour lui, le rôle du député est de voter la loi, de contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques. « En même temps, le député est élu au sein d’une circonscription et il est attaché au territoire de sa circonscription, » estime-t-il. Hadrien Ghomi est le mardi, le mercredi et le jeudi à l’Assemblée nationale, et du vendredi au lundi soir, dans sa circonscription, week-end compris, pour être un élu « au plus proche des citoyens ».