Les allées et l’esplanade du centre culturel Jacques-Prévert de Villeparisis ne désemplissaient pas, dimanche 16 octobre, au deuxième jour du Villepa’Gourmand. Le public et les exposants étaient venus nombreux malgré la météo et la pénurie de carburant.
La curiosité, l’envie de découvrir de nouvelles saveurs, de faire des bonnes affaires, a poussé le public à venir. Plusieurs régions étaient représentées, dont la Polynésie.
Les visiteurs ont trouvé quarante-cinqexposants et les produits qu’ilsavaient apportés de leurs régions. Des stands avec des produits locaux, des points de restauration, des manèges, des jeux et surtout des ateliers culinaires : tout était réuni pour que le Villepa’Gourmand soit une réussite. Frédéric Bouche, le maire de la ville, constate : « Malgré le contexte particulier de l’approvisionnement en carburant, nous retrouvons la même affluence que les années précédentes, plus de quatre mille entrées samedi, et sans doute autant dimanche. C’est difficile pour nos exposants d’être aussi nombreux que par le passé, touchés qu’ils sont par la pénurie d’essence… Nous voulons renforcer ce type de manifestation, lui donner plus de sens. Il faut dépasser le simple lien pécuniaire, celui de la capacité à acheter, pour l’étendre vers un lien de démonstration avec le maximum d’associations. »
Caroline Digard, adjointe au maire chargée des fêtes et de la vie associative, confirme la dynamique de la manifestation : « Nous avons réuni des exposants de grande qualité. Ils semblent avoir bien travaillé et repartiront sans doute satisfaits. L’innovation de cette année est l’atelier culinaire, avec un chef qui fait participer des volontaires pour des recettes aussi différentes que le rouleau d’automne au brie de Meaux,ou la mousse de courge aux spéculos. Cette idée est une transition entre les anciens salons et ce que nous comptons proposer par la suite. Nous avons voulu donner la part belle aux circuits courts et aux produits de proximité, bio de préférence. L’atelier est destiné aux enfants, aux familles, avec pour chaque atelier, une quinzaine de personnes qui s’étaient inscrites. »