Saint-Soupplets a été récompensée, vendredi 30 septembre, pour la rénovation de la chapelle Saint-Leu. Le prix départemental a été remis au maire, Stéphane Devauchelle, à l’occasion du congrès des maires de France et présidents d’EPCI (établissements publics de coopération intercommunale), à Dammarie-les-Lys.
L’engagement de tous et le résultat des travaux effectués sur la chapelle Saint-Leu au cours des dernières années ont été reconnus dans la catégorie « départementale » au concours annuel Les Rubans du patrimoine. Depuis vingt-cinq ans, le concours s’applique à récompenser les communes qui préservent leur patrimoine bâti.
Pour Saint-Soupplets et sa petite chapelle, autant dire un petit bijou, Bruno Machet en tête a mis l’accent sur l’œuvre de restauration entamée. Il est le président de l’association de sauvegarde de la chapelle. Avec l’appui du maire, Stéphane Devauchelle, le projet a été finalisé et, dorénavant, le pèlerinage voué à Saint Leu a lieu chaque année.
Pour proposer la candidature aux Rubans du patrimoine lancés par la Fédération française du bâtiment et ses partenaires (la Fondation du patrimoine, l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fédération nationale des Caisses d’Épargne, et le Groupement des entreprises de restaurations des monuments historiques), il a fallu monter le dossier de participation. Carole Gillot, l’assistante du maire, s’y est collée, à partir du lancement du concours, au mois de janvier. Elus, responsables et bénévoles ont mis une large main à la pâte : la première adjointe, Christine Delavaquerie ; la directrice générale des services, Christine Fauvel ; le responsable du centre technique municipal, Alain Manez, et ses équipes, le président de l’associaiton de sauvegarde, et le maire.
Carole Gillot explique : « C’est un formidable dossier qui retrace l’histoire de la rénovation de la chapelle Saint-Leu. La chapelle est le plus ancien bâtiment de la commune et elle fait partie intégrante de l’histoire locale. C’est l’unique bâtiment restant d’une léproserie construite en 1247 par Guillaume, seigneur de Compans. Les malades, n’étant pas autorisés à venir prier avec les autres habitants, se réunissaient dans la chapelle. «
Stéphane Devauchelle déclare : « Il a fallu faire appel aux entreprises locales. C’est aussi grâce à leur générosité que nous avons pu faire aboutir la rénovation de l’édifice. Nous avons fait les travaux par tranches, ça a pris un peu de temps, mais le résultat est là. »
Le concours illustre « la créativité et la ténacité » des différents acteurs impliqués. Il met en valeur le dynamisme des communes et de leurs groupements et les savoir-faire des artisans et entrepreneurs du bâtiment ainsi que de leurs compagnons.
Les prochains dossiers seront déposés en janvier 2023.