Le maire de Croissy-Beaubourg, Michel Gérès, a de nouveau alerté les élus sur le risque de disparition des villes et villages au profit de « super-communes ». Vendredi 26 août, il a réaffirmé sa détermination à se présenter aux élections sénatoriales.
Pour Michel Gérès, la disparition des petites communes est déjà dans les « cartons des technocrates parisiens ». Il déclare : « Le nombre de communes devrait passer de 35 000 à 18 000. La plupart des villes et des villages deviendront des quartiers de super-communes de 300 000 habitants. Les élus n’existeront plus ou seront des représentants de quartier. » La ville de Croissy-Beaubourg, qui est intégrée dans la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, compte deux mille deux cents habitants.
Michel Gérès, qui a annoncé sa candidature aux élections sénatoriales dans Magjournal, assure avoir reçu de nombreux soutiens. Le maire, qui fait du maintien des villes et villages son cheval de bataille, indique : « J’ai parcouru la Seine-et-Marne durant tout le mois d’août. Nous avons des richesses en terme de qualité de vie avec les cinq cent quatorze communes du département. Je veux que les villes et les villages gardent leur identité. Je vais me battre intensément. »
Le maire de Croissy-Beaubourg veut faire une « campagne positive », « désintéressée politiquement ». Il veut rassurer ses homologues: « Des grands électeurs me disent qu’ils me soutiennent mais ils me disent qu’ils reçoivent des pressions des partis et ont peur de ne plus recevoir de subventions pour leurs projets communaux. Je serai discret quant à leur soutien. »
Les élections sénatoriales se tiendront en septembre 2023. La moitié des sièges de la haute assemblée doit être renouvelée par les grands électeurs qui sont des élus de collectivités territoriales et des parlementaires. La Seine-et-Marne dispose de six sièges.