Les élèves de l’école de danse de Saint-Mard ont tout donné pour le spectacle de fin d’année qui s’est déroulé pendant deux jours, samedi 18 et dimanche 19 juin.
Le spectacle de l’école de danse dirigée par Jean-Michel Mennessier, s’est terminé en apothéose, dimanche, sur un rock endiablé et le salut au public de toutes les danseuses, la peau encore luisante de leur sueur, pas tant que la veille cependant, avec des températures élevées record.
Au gymnase des Pailleux, les différents niveaux, des enfants débutantes hautes comme trois pommes, aux adultes confirmées, ont présenté les chorégraphies sur lesquelles elles ont travaillé durant plusieurs mois.
Costumes étincelants, coiffures tirées à quatre épingles, et maquillage discret, technique, application, rigueur, volonté, souplesse… les ingrédients de la danse étaient réunis pour faire du spectacle un moment de plaisir intense.
Les parents, grands-parents, et amis des familles des danseuses formaient un public convaincu et séduit d’avance, évidemment. Ils n’ont pu que constater l’efficacité des cours prodigués tout au long de l’année et l’évolution des élèves.
Cédric, habitant d’Othis et père de Claudia, 16 ans, indique : « Notre fille fait de la danse à Saint-Mard depuis l’âge de 3 ans et demi. C’est incroyable ce qu’elle a progressé et surtout elle est passionnée. » Entre les deux séries de spectacle, dimanche, Claudia n’a pas quitté la scène et s’entraînait avec une équipière sur quelques pas à peaufiner.
Comme elle, nombre de petites filles ont trouvé au sein de l’école de danse une motivation de vie, qui pourra changer plus tard, peut-être. « Plus tard, je voudrais être prof de danse », soutient mordicus Erin, 8 ans, qui a commencé la discipline à 4 ans. Chez elle, la fillette répète inlassablement les pas enseignés chaque semaine, s’inspire des nouveaux films animés musicaux comme Coco, ou Encanto, la Reine des neiges il y a trois ans, et invente des « chorés ». Elle souligne : « J’aime danser, la précision et l’application, la beauté des gestes et les musiques… Depuis que je suis inscrite, je fais de la danse classique et l’année dernière, en plus, j’ai pris modern jazz. Je n’ai pas pu me décider à choisir, alors je fais les deux… »
Les parents, dévoués, consacrent le mercredi aux allers et retours entre les activités d’Erin et de sa petite sœur de 4 ans, Siobhan, qui, elle aussi, participait au spectacle de danse avec les plus jeunes, dimanche.
Jean-Michel, boosté par le week-end « dense », déclare : « Je veux que chacun se sente bien et donne le meilleur de lui-même. A l’école de danse, j’essaye de faire passer des messages. On choisit des chansons qui parlent, avec des sujets sur les valeurs, la famille, l’amitié, les liens et le respect. Ça, c’est d’une importance capitale, le respect. C’est aussi tout ça qu’on transmet aux élèves. »
Le directeur ne se départit pas de son naturel communicatif, et qui donne envie de le suivre.
Le maire de la commune, Daniel Dometz, a commenté : « L’école de danse est une association particulièrement importante pour la commune. Jean-Michel, tout comme la directrice adjointe, France de Bertrand, et la présidente, Patricia Lecomte, sont impliqués de manière quasi inconditionnelle. Ils sont dynamiques et réalisent des choses magnifiques. »
Jorde Dias, l’adjoint chargé des sports et des associations, connaît d’autant bien l’école de danse que sa fille, Adriana, y est élève depuis plusieurs années. Elle aussi participait au spectacle et comme les autres, a tout donné sur scène.
Le maire de la commune voisine, Longperrier, Michel Mouton, s’était échappé quelques instants du bureau de vote (ndla : c’était le second tour des élections législatives) et avait rejoint la famille pour voir sa petite-fille danser.
L’année prochaine, l’école de danse fêtera ses 30 ans. Jean-Michel s’enthousiasme rien qu’à l’idée de la préparation de l’événement et commente avec un clin d’œil : « Je suis toujours là, même si je devrais être à la retraite… et peut-être que dans trente ans, je serai toujours là. »
En ettendant la reprise de la rentrée, les danseuses se préparent aux stages de l’été.