L’exposition de Philippe Capet, peintre de Congis-sur-Thérouanne, commencera samedi 4 juin à Coulommiers. L’artiste a ouvert son atelier à Magjournal, mercredi 25 mai, pour faire découvrir son univers.
L’association Le Valentin de Coulommiers a invité Philippe Capet à exposer, du samedi 4 juin au dimanche 19 juin, en compagnie du sculpteur plasticien Fred Bird. L’artiste va présenter une vingtaine de ses tableaux, des grands formats en particulier qu’il vient d’exposer à la galerie Saint-Christophe de Meaux.
Philippe Capet était en train de préparer les tableaux quand il a évoqué les séries sur lesquelles il travaille actuellement. Il raconte l’origine du nom de la série « Onirisme » qui résume bien sa démarche d’artiste-peintre : « Il s’agit d’un mot qui est venu en échangeant avec la conceptrice de mon site internet. Un mot qui est un peu fort, qui évoque un voyage dans le rêve, dans mon monde, qui me permet d’échapper à la réalité du sujet et ainsi provoquer une émotion, d’abord pour moi, lorsque j’exécute le tableau et ensuite pour le spectateur. S’il n’y a pas d’émotion dans un tableau, c’est autre chose, une autre démarche. » Les autres séries évoquent la Bretagne, la Provence, le cirque, le carnaval.
Pour sa prochaine exposition, début juin, dans un des tableaux de la série Bretagne, Philippe Capet a développé des jeux de lumière sur l’Odet. Un tableau de la série Provence montrera des vues de Cassis. Un des tableaux a servi de support à la poétesse, Christine Bretonnier. Il évoque sa manière de travailler : « Avant, on prenait un paysage sur tout le panorama. Là maintenant, je n’en prends que des morceaux que j’agrandis et que je revois. C’est un paysage re-transformé à ma façon. Ma peinture n’a plus rien à voir avec la peinture qu’on pouvait faire il y a 50 ans ou 100 ans. »
Philippe Capet est installé en Seine-et-Marne, à Congis, depuis vingt-sept ans, ce qui lui a permis de rencontrer des peintres comme Jacques Robert, « un précurseur, un créateur en peinture », Thierry Gaudry et bien d’autres encore, avec lesquels il a noué des liens d’amitié solides.
Philippe Capet peint depuis l’âge de 17 ans : « J’ai appris dans l’atelier de Marcel Blanc à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Il m’a communiqué son enthousiasme, son amour de l’art et sa technique de la peinture. » Ila travaillé avec les ateliers de la Ville de Paris, à Montparnasse, et à l’atelier de la Grande-Chaumière.En 1978, sa rencontre avec des galeristes parisiens (Pierre Martin-Caille et Janet Greenberg) lui a permis de mettre en valeur ses œuvres. Il a ensuite multiplié les rencontres avec des galeristes de Marseille, Lyon et Paris. Dans les années 80-90, il a exposé aux Etats-Unis, à Dubaï et au Japon.