Quatre amies de Congis-sur-Thérouanne, pratiquant la marche sportive, se sont lancées le défi de parcourir soixante-dix-sept kilomètres, le soir après le travail, afin de collecter des fonds pour la recherche sur le diabète. Magjournal les a rencontrées, mardi 17 mai.
Sandra, Annie, Carla et Daisy ont créé le groupe « Les Warriors » il y a trois ans. Sandra explique : « La vocation du groupe est de relever des défis sportifs en pratiquant la marche et de collecter des fonds pour des associations qui financent la recherche sur le cancer du sein et le cancer de la prostate. »
Cette année, elles se sont inscrites à la Boucle du diabète. Le défi se déroulera du lundi 30 mai au samedi 4 juin. Sandra poursuit: « Nous allons faire la course virtuelle. Nous étalerons nos marches sur la semaine pour faire un maximum de kilomètres pour la cause et on est au taquet. » Les copines vont parcourir un minimum de soixante-dix-sept kilomètres en se regroupant dans la soirée, après le travail, dans les environs de Congis et terminer, samedi 4 mai, par une grosse marche.
Les quatre copines ont créé une page Facebook au nom de leur équipe « Les Warriors » sur laquelle elles ont ajouté le lien vers la page de collecte Leetchi. « On reversera tout ce qui a été collecté sur la cagnotte à La boucle du diabète. Ça servira pour financer la recherche sur le diabète et tout ce qui a un rapport avec la maladie. » explique Sandra.
Sandra est mère d’une adolescente, Lola, qui a un diabète de type 1 : « Ça fait six ans qu’elle est diabétique. Elle est équipée d’une pompe à insuline. Ça se passe très bien, elle gère. Après, il y a les aléas du diabète, ça reste une maladie qui ne se voit pas mais qui impose des contraintes quotidiennes. La maladie touche beaucoup de personnes. »
Lola est également équipée d’une sonde « FreeStyle » implantée dans le bras et connectée à son smartphone afin de l’avertir en permanence de son niveau d’insuline et ainsi éviter les crises qui peuvent entrainer des comas diabétiques : « De nouvelles pompes, qui s’apparentent un peu à un pancréas artificiel, sont en train de se mettre en place. Elles réagissent toute seules si elles détectent un hypo ou un hyper taux d’insuline dans le corps, ce qui permet d’automatiser la régulation. »
Sandra n’a eu aucune difficulté à convaincre ses troiscopines à s’inscrire à la Boucle du diabète. Elles sont de Congis et alentours et Daisy et Annie sont sœurs. « On est une très belle équipe » assure Sandra qui précise : « Il le faut lorsqu’on marche pendant des dizaines d’heures, on est obligé de s’entendre. »