Législatives ► 8e circonscription : Hadrien Ghomi veut faire de l’inclusion avec les acteurs du territoire   

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Le candidat investi par la République en Marche pour les législatives dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne, Hadrien Ghomi, veut changer de méthode d’action et propose de travailler de manière plus inclusive avec les différents acteurs locaux. Rencontre avec le candidat, vendredi 13 mai. 

Hadrien Ghomi, 33 ans, est candidat à la succession de Jean-Michel Fauvergue dans une circonscription qui a toujours élu un député issu de la majorité présidentielle. Son programme est en cours d’élaboration mais le candidat a déjà sa méthode. Il explique : « Je veux faire de l’inclusion avec tous les élus, quelle que soit leur couleur politique. J’ai demandé à rencontrer les vingt-deux maires de la circonscription. J’ai la volonté d’être dans la bienveillance et la co-construction dans l’élaboration de la loi avec l’ensemble des élus, les présidents d’association, la société civile et les citoyens. Je veux être pragmatique. »

« Le relais de ceux qui n’ont pas de relais » 

Le candidat veut être le « relais de ceux qui n’ont pas de relais ». Il développe : « Si on élit un député de l’opposition, ce sera plus difficile de débloquer des sujets et résoudre des problématiques locales. Si je suis élu, j’aurai la capacité via les ministères et leur cabinet de faire avancer des projets. » Hadrien Ghomi assure que sa « façon de faire » a trouvé des oreilles attentives chez de nombreux élus, dont le maire de Roissy-en-Brie. Ce dernier sera d’ailleurs son suppléant. Olivier Véran, le ministre de la Santé, est venu le soutenir jeudi. 

Le secrétaire général du groupe LREM au Sénat et ancien suppléant de Stéphanie Do, la députée de la 10e circonscription, minimise les attaques dont il fait l’objet, en particulier celles qui concernent son « parachutage » électoral : « Ma famille est installée en Seine-et-Marne depuis 1927. Je suis un enfant de Seine-et-Marne. Les circonscriptions ne sont que des découpages administratifs. D’ailleurs, lors des rencontres avec les habitants, on ne me demande pas de quelle ville je viens mais ce que je veux faire pour leur vie quotidienne.» Dès son élection, il agira en suivant les priorités fixées par Emmanuel Macron, à savoir la transition énergétique, le pouvoir d’achat, la santé et la sécurité.  

Politiquement, le candidat revendique son appartenance au parti présidentiel renommé Renaissance : « Je suis marcheur de la première heure. » Son engagement a commencé au parti socialiste auprès de Pierre Moscovici.