Bussy-Saint-Georges ► [Vidéo] Le Wat a accueilli les fidèles bouddhistes pour le nouvel an laotien 

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Des bouddhistes de toute l’Ile-de-France ont célébré l’entrée dans la nouvelle année laotienne, thaïlandaise et cambodgienne au Wat, le temple-monastère bouddhiste de Bussy-Saint-Georges, dimanche 17 avril. 

La tradition veut qu’à la nouvelle année (le Boun Pimay), on asperge d’eau le bouddha et soi-même. Bernard Jacques, le responsable du Wat et président de l’association de l’esplanade des Religions, explique : « On demande ainsi la bénédiction. Les différents bouddhas présentés ont chacun une représentation particulière, l’éveil, la protection ou encore la royauté. » Le nouvel an laotien dure trois jours : au premier, on célèbre la fin de l’année précédente ; au deuxième, on accueille la nouvelle année ; au troisième, on fait la fête. L’année a commencé jeudi 14 avril pour les Laotiens, Thaïlandais et Cambodgiens. 

Le maire de la ville, Yann Dubosc, a rendu visite aux fidèles et a voulu respecter la tradition en aspergeant d’eau les bouddhas et les mains des moines. En retour, il a reçu quelques gouttes d’eau sur la tête : ça porte bonheur. Il déclare : « Je le fais par respect pour le bouddhisme et aussi pour faire des vœux pour la ville et la santé de ma famille. » 

L’autre tradition du nouvel an est d’ériger un tas de sable, le stupa, saupoudré de chaux blanche. Bernard Jacques précise : « Chaque personne va le décorer avec des fleurs et un bâton muni d’une banderole de papier comportant les huit figurines animales qui représentent les génies protecteurs. On prie et fait des vœux devant le stupa. On manifeste ainsi son respect et sa compassion à toute vie et on est heureux d’avoir accompli une bonne action. » 

Pour les Laotiens, le zodiaque ne comporte que huit signes, appelés « génies protecteurs ». Chacun hérite d’un signe à sa naissance mais celui-ci peut changer au cours de la vie. Le huit représente le nombre d’étapes pour atteindre le nirvana. 

Le Wat, situé sur l’esplanade des Religions, a été construit grâce aux dons des fidèles qui y viennent prier et honorer les défunts.