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Othis a vécu au Pays basque le temps d’une soirée, samedi 2 avril. La municipalité et ses bénévoles ont reçu les deux cents convives dans la salle Agora pour la première soirée à thème « régional » qui a remporté un grand succès auprès des habitants.
La soirée basque a été la grande gagnante en remportant un vif succès. Le dress code, en rouge et blanc, a été respecté en majorité, et plus particulièrement par le club de rugby qui n’est pas passé inaperçu, surtout quand il s’est agi du jeu du tir à la corde. La force basque était la bienvenue, même si certains dans le lot étaient béarnais… une grande différence avec leurs voisins soulanais. Là-bas, dans le sud-ouest de la France, les deux provinces, le Béarn et la Soule, autour de sa capitale, Mauléon, aux pieds de Pyrénées, sont ancrées dans le quotidien et déterminent les tempéraments bien trempés. Du tempérament et de la détermination, il en fallait pour remporter les manches du tir à la corde, puis se livrer au jeu de « Paquito » et enfin à chanter la « Peña Baiona », reprise en français plutôt qu’en basque, une langue régionale que peu pratiquent en Seine-et-Marne.
Jeux, animations et musique étaient menés par l’excellent Prodameaux, avec Nico en DJ et Pascal Buffe, le patron, qui gérait l’ensemble d’une main de maître. Même le maire de la commune, Bernard Corneille, qui comme chacun le sait, et comme l’indique son accent chantant, vient du sud-est, s’est plié sans hésitation à Paquito. Ça tombait bien, il comptait s’amuser et que tous les convives profitent aussi de la soirée.
D’ailleurs il explique : « Nous pouvons enfin reprendre les soirées à thèmes. Nous avons eu des soirées espagnoles, italiennes, américaines, irlandaises. Nous avons maintenant recentré nos thèmes avec les soirées régionales et celle du Pays basque est la première. Il y en aura d’autres, alsacienne, bretonne… Sylvie Augeraud, Céline Gelé, adjointes au maire, et Isabelle Monnerie-Glon, conseillère municipale, ont été les chevilles ouvrières de l’événement, aidées par le club de rugby d’Othis qui a tenu la buvette. »
Sylvie complète : « Les gens se sont inscrits dès que ça a été possible. » isabelle souligne : « Ils ont bien suivi le dress code, du moins au maximum, et ça fait vraiment plaisir de voir tout le monde reprendre de la gaité. »
Poulet basquaise, fromage et gâteau basques ne pouvaient qu’être au menu. Samedi soir, les participants se sont sentis basques jusqu’au bout du béret.
