Le parc de Disneyland Paris a lancé officiellement les festivités pour ses 30 ans, samedi 5 mars. Pour son anniversaire, le parc offre des nouveautés en attendant d’autres développements.
Le parc a changé d’apparence, redécoré sur le thème de l’iridescence, autour de bleus et violets étincelants accompagnés d’effets de lumières avec des néons. Dix « Jardins féériques » aux univers thématiques ont été créés sur la place du château de la Belle au bois dormant. Ils sont ornés de trente mobiles métalliques à l’effigie des personnages emblématiques de Disney et Pixar, et agrémentés de dix mille plantes avec une centaine de variétés différentes de fleurs. Certaines fleurs sont même traitées avec un sérum nutritif naturel inédit de la société française Aglaé Design, leur permettant de devenir luminescentes la nuit.
Les personnages sont, quant à eux, habillés de nouveaux costumes. Leur création a nécessité plus de sept cents mètres de tissus imprimés, deux mille lignes de strass et cent quatre-vingt-dix bijoux… Ce trentième anniversaire marque une grande première pour Minnie, dont le premier tailleur-pantalon a été conçu pour l’occasion par la créatrice britannique Stella McCartney.
Un nouveau spectacle de jour a spécialement été créé pour l’occasion : « Rêvons… et le monde s’illumine ! ». Il est donné plusieurs fois par jour sur la place centrale. Le spectacle est composé de trois thèmes célébrant le rire, la passion et les rêves. Il met en en scène plus de trente personnages de Disney et des danseurs aux costumes iridescents accompagnés de nouveaux chars modernes très colorés, se produisant sur une composition musicale inédite entre nouveaux hymnes et remix des standards de Disney.
Toujours pour le trentième anniversaire, le spectacle nocturne Disney Illuminations s’agrémente de Disney D-Light, un moment spectaculaire mettant en œuvre différentes technologies : douze vidéo-projecteurs, quarante-deux fontaines aux jets d’eau lumineux, quatre lasers, brouillard, 3D mapping, et des drones lumineux… La magie s’empare alors du château de la Belle au bois dormant, qui revit la grande épopée des histoires de Disney grâce à des moyens modernes inédits dans le parc.
Première destination touristique d’Europe avec trois cent soixante-quinze millions de visiteurs, seize mille cast-members employés, un plan pluriannuel d’investissement de deux milliards d’euros depuis 2021, un fort impact sur le développement urbain de Val d’Europe… tel est le bilan du parc de Disneyland Paris. Au-delà de l’aspect festif des 30 ans, Natacha Rafalski, la présidente de Disneyland Paris déclare : « Disneyland Paris est aussi responsable du développement harmonieux du territoire autour de la destination, véritable moteur du tourisme pour la région et locomotive économique et sociale pour l’ensemble du pôle urbain. Dans cette dynamique, nous sommes fiers d’avoir établi des relations de longue date avec les fournisseurs, les associations et les communautés locales pour continuer à développer ensemble le territoire. Pendant ce temps, notre partenariat avec les autorités publiques s’est renforcé grâce à notre étroite collaboration avec les élus des municipalités de Val d’Europe. »
Philippe Descrouet, président de Val d’Europe Agglomération, qui a assisté à la soirée anniversaire et apprécié la prouesse technique du D-Light, commente la collaboration avec Disney : « La phase 4 du développement de Disneyland Paris ne s’est pas faite de la meilleure manière qui soit. Nous, les élus locaux, n’étions pas dans les négociations qui se faisaient entre Disney et l’Etat. Un an avant le changement de présidence de l’agglomération, j’étais déjà au charbon avec le préfet de région pour négocier avec les autres élus l’avenant 9 de la convention d’Eurodisney de 1987. On a renoué le dialogue. On est d’accord pour travailler ensemble, mais, par contre, il va falloir nous écouter, nous entendre. L’objectif est de réussir ce projet de développement ensemble, d’une autre manière pour ne pas faire n’importe quoi. La période du covid a permis de temporiser les choses et de faire un véritable bilan de la phase 4, qui préfigure la configuration de la phase 5. J’ai garanti que l’on ne ferait pas de blocage, sauf si l’engagement d’associer réellement les collectivités locales au projet n’était pas respecté. Le point d’orgue de tout cela est le marketing territorial, qui, avant, était assuré par Disney seul pour la promotion de ses zones d’activité. J’ai souhaité qu’on change la donne et que ce soit l’agglo qui prenne le contrôle, en partenariat avec Disney. On est déjà dans la discussion de la phase 5, qui débutera en 2029. On discute sur l’économique, les ZAC, la spatialisation, la typologie des logements… »
L’été prochain, le parc inaugurera un nouvel espace et de nouvelles attractions dédiés aux Avengers et aux héros de l’univers Marvel.