Bussy-Saint-Georges ► Cyril Flachaire, le directeur de la maison de l’économie et de l’emploi, est décédé

Crédit photo Charly Ho

Cyril Flachaire, le directeur de la maison de l’économie et de l’emploi à Bussy-Saint-Georges, s’est éteint dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars. L’annonce de son décès a provoqué de vives émotions. 

Cyril Flachaire, le directeur de la maison de l’économie et de l’emploi, aimait la vie. Il avait 60 ans. On lui doit récemment la création de la confrérie de la Tête de veau, un plat dont il raffolait. Jean-Christophe Bui, le co-créateur de la confrérie, pleure la disparition d’un « ami sincère » qui était « un bon vivant » : « Sa gentillesse, son humour et sa bienveillance vont nous manquer. » 

Cyril était un professionnel exemplaire. Il a été l’intermédiaire entre les entreprises et les institutions du secteur. Sa fonction était stratégique et il travaillait dans l’ombre. Lors de la crise du covid, il a été aux côtés des commerçants tout en sachant rester à sa place, certainement par modestie. Il a été à l’initiative de nombreux événements à l’instar du forum de l’emploi et de la soirée des food trucks.

Le maire de Bussy-Saint-Georges, Yann Dubosc, a été l’un des premiers à appendre la nouvelle du décès. Il confie : « Il a longuement lutté contre la maladie, avec des hauts et des bas. Sa belle lumière s’est éteinte à jamais. Isabelle, son épouse, était à ses côtés ; je pense à elle et à ses enfants. Je pense à ses amis qui m’ont appelé tout au long de la matinée et leur nombre est considérable. Les agents de Bussy ont été aussi très nombreux à lui rendre un dernier hommage. Ma tristesse est immense, à la hauteur de l’amitié qui nous liait au quotidien. Il n’y avait pas une seule journée sans qu’il ait un mot gentil.Sa personne, sa personnalité originale me manquent déjà terriblement. »

Une minute de silence a été observée à midi en mairie. Les réactions d’élus et de personnalités ont dépassé le périmètre de Bussy, prouvant ainsi le rayonnement de la personnalité de Cyril. 

Olivier Colaisseau, maire de Chanteloup-en-Brie, commente : « Je ne l’ai pas connu longtemps. Il dégageait une authentique sympathie qui en faisait un des personnages les plus attachants que j’ai rencontrés dans le cadre de mes fonctions. Je pense très fort à sa famille et à ses amis, que je sais très nombreux. Sa gentillesse et son humour vont beaucoup nous manquer. » Christian Robache, le maire de Montévrain, a aussi été marqué par « sa gentillesse et son sourire ». 

Des membres de la rédaction de Magjournal ont bien connu Cyril Flachaire et ont souhaité lui adressé un message : 

 

Cher Cyril, pour toi, je vais faire une exception aux règles professionnelles en te tutoyant, comme je le fais habituellement, et en parlant à la première personne. Je savais que tu étais malade mais ta détermination et ta force m’ont fait croire que le pire ne pouvait pas arriver. 

Nous avions bien plus que des rapports professionnels. Nous aimions nous retrouver autour d’une bonne table et parler de beaux vêtements, de bons restaurants et de la vie. Tu étais toujours prêt à décrocher le téléphone pour m’aider. Tu étais généreux, jamais avare de « bons plans », et tu ne demandais rien en retour. Merci pour tous les « bons plans ». Tu étais un homme d’action, de conviction, de passion. Tu vas vraiment me manquer et je pense à tous ceux qui t’ont aimé.  

Sun-Lay 

 

Ce matin, la tristesse l’a emporté sur le soleil. La maladie a finalement vaincu Cyril. Cyril avait le coeur sur la main. C’était un homme d’une rare empathie, de bon conseil, et un bon vivant. Un homme de foi, aussi, qui était toujours là dans les moments difficiles, pour tous, et particulièrement pour les membres de la paroisse à laquelle il appartenait. C’était toujours un plaisir d’échanger avec l’ami qu’il était, dont la culture et l’humour égayaient les conversations. Je pense avec émotion à Isabelle, son épouse, ainsi qu’à ses enfants. Aujourd’hui, nous comptons une étoile de plus dans notre ciel… Cyril, ton souvenir, ta gentillesse, resteront dans nos cœurs.

Frédérique Rémond

 

 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

Voir tous les articles de Sun-Lay Tan →