La nouvelle résidence sociale courtrysienne édifiée sur le site de l’ancienne mairie a été présentée au préfet de Seine-et-Marne, Lionel Beffre, par le maire, lundi 28 février.
L’ancienne mairie, édifice historique de Courtry, fait maintenant partie d’un nouveau parc de logements sociaux composé de quatre bâtiments « respectueux de l’architecture originelle ». La résidence est gérée par le bailleur 3F Seine-et-Marne, qui commente : « Le site est une belle opération en cœur de ville à partir de l’ancienne mairie et de la maison des seniors. »
La commune compte quatorze logements sociaux communaux en direct, dont deux au-dessus de la maison des seniors. Le maire, Xavier Vanderbise, déclare : « Avec les quarante-trois logements du nouveau site, dont neuf en PLS (prêt locatif social), ce qui est particulièrement intéressant pour des personnes travaillant sur l’aéroport de Roissy, la municipalité fait des efforts pour rentrer dans les quotas. »
Xavier Vanderbise souhaite une véritable mixité sociale sur son territoire. Or, l’attribution des logements est effectuée par plusieurs partenaires, selon une répartition par contingent et la commune n’y est qu’à hauteur de 20 % (contre 30 % pour l’Etat et 40 % pour Action logement, par exemple). Le maire veille, en commission d’attribution, ‘à ce que les bénéficiaires aient un véritable lien avec la commune afin qu’il y ait une vraie intégration dans la vie de la ville’ : « Des personnes venant de Paris auront du mal à s’intégrer. Je préfère des familles courtrysiennes, des agents municipaux. C’est une question de population. Tout le monde a le droit au logement. Il y a trois dossiers par logement en commission d’attribution. »
Quant à la vie quotidienne collective et au respect mutuel, le maire est clair : « Je suis extrêmement exigeant, je veux qu’on réagisse tout de suite. Les paires de chaussures dehors, cela n’a pas duré deux jours. Les tapis ou couvertures sur la fenêtre à 18 heures, pareil, cela n’a pas duré. »
Il n’y a pas eu d’inauguration officielle de la résidence en raison de la pandémie. Le bailleur 3F souhaite célébrer le premier anniversaire de la résidence avec les locataires. Le choix du nom de l’ensemble n’est pas encore déterminé et devrait être participatif, avec la mairie et les résidents.