Le nouvel accueil de loisirs sans hébergement de Oissery a été ouvert le 24 janvier, impasse de l’Etang. Mardi 22 février, l’équipement, le premier de France, totalement « passif » été officiellement inauguré.
C’était la fin de la journée et les voix des enfants résonnaient encore dans les locaux tout neufs du nouvel accueil de loisirs, La Boîte à couleurs.Le maire, Jean-Louis Ragon qui ne manque jamais une occasion de s’émerveiller, indique : « Nous avons proposé plusieurs noms et ce sont les enfants qui ont choisi celui-ci. Je trouve que ça va parfaitement bien aux lieux qui sont en effet particulièrement colorés avec les empreintes de mains d’enfants sur des portes de placards, les plafonds peints. Il y aussi un grand poster avec des crayons de couleurs, bien représentatif du nom. »
Le projet qui participe aussi à une démarche environnementale avait été initié au précédent mandat municipal, et l’équipe actuelle a pris le relais pour faire éclore la réalisation. L’ancien accueil de loisirs était devenu vétuste et trop petit pour la capacité nécessaire de soixante-dix enfants, dont quarante du niveau élémentaire et trente de maternelle.
Laetitia Vangampelaere, responsable du service enfance et animation de la ville, aussi directrice de l’accueil de loisirs, souligne : « Ici c’est beaucoup plus grand et beaucoup plus fonctionnel que dans les anciens locaux. On accueille actuellement de cinquante à cinquante-cinq enfants, périscolaire et vacances confondus. On a beaucoup de familles à Oissery. »
Derrière le bâtiment, le jardin sera agrandi par une parcelle inoccupée, cédée par la municipalité. Jean-Louis Ragon reprend : « C’est le premier accueil de loisirs de France totalement « passif », c’est à dire que la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction par les personnes et les appareils électriques, et celle apportée par l’extérieur comme l’ensoleillement, suffisent à répondre aux besoins de chauffage. Le système de récupération de chaleur fonctionne par renouvellement d’air avec une prise extérieure et régule en fonction de l’hygrométrie, de la température souhaitée, et du taux de CO2. »
La construction a coûté 1 376 437 million d’euros et a été subventionnée par le Conseil départemental à hauteur de 226 413 euros, par la caisse d’allocations familiales pour 166 667 euros et par un contrat intercommunal de développement pour 59 746 euros. La commune a eu recours à un emprunt pour prendre à sa charge le montant restant.