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Les parents d’élèves de l’école Saint-Exupéry, au Mesnil-Amelot, se sont mobilisés contre la fermeture d’une classe programmée pour l’année scolaire prochaine, jeudi 10 février.
Des parents d’élèves et des élus se sont mobilisés contre la fermeture d’une classe de primaire de l’école de la commune, jeudi matin. Sandrine, élue parents d’élèves, a deux enfants scolarisés à l’école Saint-Exupéry. Elle déclare : « Nous avons été informés par la directrice de l’école. On n’est pas d’accord car la décision se base uniquement sur un effectif et ne considère pas la qualité de l’enseignement. »
Une pétition en ligne a été lancée et a recueilli en quelques jours cinq cents signatures ( voir lien ).
Jamal, un autre élu parents d’élèves, craint l’effet domino que va entraîner la fermeture de la classe : « On a peur pour l’avenir du village ». L’inquiétude est partagée par le maire de la commune, Alain Aubry. Il explique : « Nous sommes en zone C du PEB, le plan d’exposition au bruit, et on n’a pas de desserrement possible pour avoir un apport de population nécessaire pour alimenter l’école. On voit depuis 2-3 ans, le chiffre de sa fréquentation décroître. »
Le maire a interpellé le député de la circonscription, Rodrigue Kokouendo, pour lui rappeler la promesse du ministre de l’Education nationale : « En 2020, il avait affirmé que les élus auraient la parole en cas de fermeture de classes en zone rurale. Il me semble que le Mesnil-Amelot l’est encore. Or, je n’ai pas été contacté par les services de Jean-Michel Blanquer. » Alain Aubry compte aussi « se battre » avec la communauté d’agglomération Roissy Pays de France pour obtenir un desserrement du PEB.
