Le comité meldois « Les jours heureux », soutien de la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle, a réuni ses membres, vendredi 28 janvier, à Meaux.
Jean-François Dirringer, secrétaire de la section de Meaux du Parti communiste français et ancien élu d’opposition à la mairie, et Valère Staraselski ont réuni les partisans de la candidature de Fabien Roussel pour présenter le comité meldois « Les jours heureux ». Jean-François Dirringer déclare : « Nous avons réuni des camarades, y compris des militants socialistes et des militants non encartés politiquement. »
Une vingtaine de personnes ont assisté à la réunion qui s’est tenue dans un café de la ville. Un des participants résume la pensée commune : « Quand j’écoute Fabien Roussel, je ne me dis pas ‘communiste ou pas communiste’, je vois juste un programme de gauche conséquent. »
La candidature de Fabien Roussel est une forme de renaissance du Parti communiste pour François Dirringer et Valère Staraselski. Il n’y avait pas eu de candidat communiste à une élection présidentielle depuis quinze ans. Valère Staraselski explique : « Une des raisons qui font que la gauche dans son ensemble réunit à peine 25 % des voix, ce n’est pas dû qu’à la quasi-disparition du Parti communiste, mais au fait que le parti ne parlait pas haut et fort. Voilà c’est fait, nous revenons sur la scène. »
Les militants vont à la rencontre des habitants tous les samedis, sur le pont du marché et à Beauval. Un banquet républicain ouvert à tous aura lieu le 20 février au restaurant « Les délices de l’Orient », moyennant vingt-cinq euros de participation, avec un nombre de places limité à quarante.
Le comité ne disposera pas d’un local car les contraintes financières ne le lui permettent pas. Jean-François Dirringer explique : « L‘argent, c’est le nerf de la guerre. Quand on voit les disciples de Macron qui ont loué un local près de l’agence Fontenoy pendant deux mois, ça coûte bonbon. Mais nous, dans notre trésorerie, on n’a pas les moyens de se payer ça, on n’a pas d’élus rémunérés. On ne peut pas prendre le risque de voir un banquier pour se faire financer une location avec le risque de ne pas rembourser, car il faut faire 5 % des voix. »
La réunion du comité meldois avait aussi pour but de préparer la campagne pour les élections législatives. Valère Staraselski sera le candidat du parti à Meaux, avec Ida Da Silva pour suppléante.
Le futur candidat, déclare : « La France est un pays où il fait bon vivre parce qu’il y a du communisme. Les services publics, c’est du communisme, la sécurité sociale c’est du communisme. On n’est pas tout seul, on a travaillé avec la gauche. »
Jean-François Dirringer conclut : « Nous ne sommes pas fermés à une discussion avec d’autres forces de gauche pour une candidature commune ».