Le candidat à l’élection présidentielle, Antoine Waechter, a fait étape à Roissy-en-Brie, jeudi 20 janvier, dans le cadre de son tour de France.
Antoine Waechter, membre fondateur des Verts et co-président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), candidat à l’élection présidentielle, a choisi Roissy-en-Brie pour mettre la lumière sur « les ravages de l’ultra-urbanisation des villes de la région parisienne ».
Le candidat s’est rendu tout d’abord sur le futur chantier du projet Plein Sud qui prévoit la construction de cinq cents logements sur d’anciennes terres agricoles. Antoine Waechter est ensuite allé place des Tilleuls où se situent encore l’ancienne mairie et les écoles, bâtis historiques dont la destruction est programmée et où près de soixante-dix logements supplémentaires seront construits. Il déclare : « Les constructions vont faire passer à terme le nombre d’habitants de vingt-trois mille à vingt-huit, soit une augmentation brutale de près de 22 % de la population. Le projet va entraîner de plus la saturation des infrastructures, une densification de la circulation automobile, et une perte d’environ quarante hectares de biodiversité. »
Antoine Waechter, qui se réclame d’une identité écologiste qui ne cherche ses références ni à gauche ni à droite, a rappelé quelques points de son projet pour la France : lutte contre l’artificialisation des sols, respect de la beauté des paysages, arrêt du déploiement des éoliennes, maintien du parc électronucléaire actuel qui assure une production d’énergie vertueuse au regard du climat tant que notre consommation d’énergie n’aura pas diminué, déploiement du ferroviaire de proximité et création d’une cour des comptes verte.
Institutionnellement, le candidat prône le retour au septennat pour sortir d’une « hyper concentration » du pouvoir.
Oui, probablement le plus sincère de tous les écologistes et le plus compétent aussi sur le plan scientifique. Notons que le Mouvement Ecologiste Indépendant est le seul parti politique osant aborder la question démographique et mettre en cause nos effectifs comme élément déterminant de la pression anthropique.