Régis Sarazin, le maire de Nanteuil-lès-Meaux, promeut au travers de la politique communale le développement durable sur sa commune, comme il l’a expliqué mercredi 26 janvier.
Préserver un environnement vert est un axe fort du discours du maire de Nanteuil-lès-Meaux. Régis Sarazin l’a annoncé d’emblée : « L’année 2022 sera une année verte. On plantera des arbres, beaucoup d’arbres. J’ai en charge le développement durable en tant que vice-président à la communauté d’agglomération du Pays de Meaux. Nous avons la chance d’avoir de l’eau, avec le canal de l’Ourcq et la Marne, d’avoir des espaces verts et le Bois le Comte. On a des arbres. Et on a fait le calcul que du moment où on n’allait pas en abattre et continuer à en planter, on arriverait, par rapport au réchauffement de la planète à contribuer à ne pas trop augmenter la température, mais au contraire à la baisser de deux degrés avec nos plantations. C’est dans ce sens qu’on travaille à Nanteuil. »
Le maire rappelle que le plan local d’urbanisme de Nanteuil-lès-Meaux est très exigeant quant à la végétalisation des projets urbains avec la plantation d’arbres. Ainsi, le projet du site des Presses de la Cité s’appelle sans étonnement « Arboretum ». Des jardins partagés seront aussi créés pour les nouveaux logements sociaux du quartier Charmet, rue des Bruyères.
La commune va planter une cinquantaine d’arbres. Les essences choisies sont multiples : charmes, érables, ginko, tulipiers… Elle aménagera aussi cinq nouveaux squares arborés, avec des bancs, sur le nouveau quartier, la rue Charles de Gaulle, et à côté de l’école François Tessan, en centre-ville.
Les circulations douces sont aussi au centre des préoccupations de la « ville verte ». Nanteuil est partie prenante dans le plan vélo avec la CAPM et le Département de Seine-et-Marne. Deux axes de développement en ressortent : le trajet à vélo des élèves pour rejoindre leur collège et le développement de la jonction entre le cœur de ville et la gare de Meaux. Régis Sarazin explique : « On est déjà en train de travailler sur l’avenue François de Tessan, sur la signalétique, avant de voir ce que l’on peut faire sur les trottoirs. »
Enfin, le maire souhaiterait la réouverture d’une partie du Bois le Comte. Mais l’accès au site reste encore interdit du fait des risques d’effondrement dans les anciennes carrières souterraines de gypse. Une étude du Département, propriétaire du site, sera rendue à la mi-2022 et permettra une délimitation de la dangerosité. En attendant, la chasse y est aussi interdite et les sangliers pullulent (ils y seraient de deux cents à trois cents). Recherchant de la nourriture, les animaux abiment les cultures et traversent les routes, ce qui représente un véritable danger. Pour Régis Sarazin, il faut trouver une solution pour réguler cette population. Il évoque deux possibilités : une battue, mais il y a la problématique des puits, ou bien le contrôle des naissances. Une réunion aura lieu à ce sujet début février avec les les trois maires dont le territoire est concerné (avec Fublaines et Boutigny), le Département, l’Etat et la fédération des chasseurs.
Régis Sarazin a aussi indiqué être vice-président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Seine et grands lacs, depuis le 28 septembre. Il y travaillera, entre autres, sur les plans de prévention des inondations.