Des chefs d’entreprises de l’association 100 000 entrepreneurs ont rencontré des élèves du lycée Charles-Baudelaire, à Meaux, mardi 16 novembre, à l’occasion du mois de l’entrepreunariat dans les quartiers.
Sept intervenants, chefs d’entreprise, sont venus transmettre et échanger par petits groupes avec les lycéens de seconde sur leur parcours et pour les inciter à se lancer dans l’entrepreunariat dans le futur. Maud, la responsable Mécénat & Impact de l’association, explique : « On vise à développer l’esprit et l’envie d’entreprendre au sens large auprès des jeunes. Pour cela, on propose gratuitement, dans les établissements scolaires ou extra-scolaires, des témoignages inspirants auprès des jeunes pour leur dire qu’ils peuvent entreprendre leur vie, ouvrir le champ des possibles, et leur parler de métiers qu’ils ne connaissent pas forcément. On les informe pour qu’ils puissent s’insérer au mieux plus tard et trouver un épanouissement personnel et une voie professionnelle qui leur corresponde. »
Une convention entre le lycée et l’association a été signée. Saïd Haddouchi, le proviseur, indique : « La relation école-entreprise est primordiale dans un établissement scolaire et encore plus dans un lycée professionnel. »
Saly Diop, vice-présidente de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux chargée de l’emploi et de la formation professionnelle, a apporté son témoignage : « J’ai grandi à Meaux-Beauval. Je suis allée au collège Beaumarchais, puis au lycée Jean-Vilar. Je connais les problématiques des quartiers. Je connais les difficultés des familles en tant que femme de confession musulmane, d’origine sénégalaise et malienne, avec un père qui était polygame. Tout ça pour vous dire qu’il n’y a pas de difficultés en fait. Même quand c’est difficile, on peut y arriver. J’ai créé mon entreprise et j’ai accompli de belles choses. »
Morgan Naret est assureur à Lizy-sur-Ourcq : « Je suis un ancien élève de Charles-Baudelaire et c’est à ce titre que j’interviens pour 100000 entrepreneurs. L’objectif est de sensibiliser les jeunes au fait qu’il y a évidemment des métiers salariés, mais il y a aussi la possibilité de créer son entreprise ou de reprendre une entreprise. »
Le partenariat prévoit des rencontres régulières entre les lycées et les entrepreneurs.