Le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, a assisté à la Cop 26, du vendredi 5 au lundi 8 novembre, à Glasgow (Ecosse). Elle a profité du mouvement pour souligner le rôle des collectivités locales.
Ainsi, Charlotte Blandiot-Faride espère voir se réaliser l’objectif de neutralité carbone en 2050, que la baisse des émissions de CO2 sera ramenée de 30 à 50% d’ici à 2030, au lieu des 7% actuels, et que le réchauffement sera contenu à 1,5° pour pouvoir continuer à vivre « dans des conditions tolérables ».
Cependant, elle remarque que la 26e Cop ne devait pas être « celle d’un nouveau renoncement sous peine de conséquences désastreuses pour l’humanité ». Elle déclare : « Alors que les COP se succèdent depuis plus de vingt ans, avec leurs lots de promesses non tenues et de grands discours sans lendemain, désormais l’urgence nous oblige. C’est avant tout à l’échelle européenne et mondiale que le changement du système doit s’opérer. » Elle ajoute : « Nous nous engagerons de toutes nos forces, mais le ferons le coeur serré, à l’instar du président de la Cop 26, tant les termes de l’accord sont décevants. »
Pour le maire de Mitry, « l’opinion publique joue un rôle central dans la construction du rapport de force au niveau mondial pour faire avancer la cause climatique. » Elle souligne : « La pression et le bouillonnement populaire aux abords du sommet des chefs d’État est une formidable chance de faire entendre l’exigence d’une prise en compte réelle et sérieuse des changements profonds à engager mondialement. La jeunesse est à la pointe des exigences, j’ai pu le mesurer en battant le pavé de Glasgow. »
Elle conclut : « Ma participation aux manifestations visait également à questionner sur la place des collectivités dans ce grand défi. En tant que décideurs locaux, les collectivités peuvent elles aussi agir concrètement pour limiter leur empreinte carbone et participer ainsi à l’effort collectif. Mais les formidables capacités d’initiatives des territoires ne sauraient être compatibles avec les coupes sèches faites dans les budgets des collectivités, et plus récemment, la perte d’autonomie fiscale imposée aux communes. »
Malgré le constat, Mitry-Mory, « déjà investie sur les questions environnementales », souhaite renforcer son engagement pour une « véritable transition écologique » de son action publique.