Marc, technicien-environnement, a pour mission de vérifier, sur les chantiers de terrassement des clients d’ECT, la bonne destination des terres excavées.
Minutieusement, il écarte la matière, la remue dans un sens, puis dans l’autre. La composition de la terre se dévoile dans l’augette où chaque élément se révèle.
Marc explique : « Cela me permet de contrôler la terre. Je dois vérifier qu’elle est bien composée de ce qui a été indiqué dans la DAP (demande d’acceptation préalable), le document administratif obligatoire que ECT doit valider pour accepter que les terres du chantier soient emmenées sur nos sites. »
Marc agit en amont des sites d’ECT. Il travaille sur les sites des clients de l’entreprise, ceux qui creusent et terrassent sur les chantiers. Marc peut se rendre sur de grands chantiers parisiens comme sur de plus petits en Ile-de-France.
Il précise : « Mon métier est de vérifier la typologie des terres. Je dois m’assurer qu’elles vont dans les bonnes filières de traitement. Si jamais les terres sont polluées aux hydrocarbures, nous les envoyons dans notre centre de La Courneuve pour qu’elles y soient traitées. S’il s’agit d’une autre pollution, elles ne sont pas traitées par ECT mais dans des centres spécialisés. Ce sont uniquement les terres inertes qui seront réutilisées et valorisées sur les sites d’ECT. La terre inerte n’a, par essence, pas de vie. A une certaine profondeur, il n’y a pas de vie. Schématiquement, elles correspondent aux sédimentations qui se trouvent sous la terre végétale. »
Chaque jour, Marc se rend sur les sites des clients et travaille de manière parfaitement coordonnée avec les pelleurs qui creusent. Plan de maillage en main, catégories de terres listées, il vérifie le bon chargement des camions. Le plan de maillage est une carte du sous-sol du chantier, en trois dimensions, longueur, largeur et profondeur.
Les premiers gestes de Marc commencent par les soubassements, les zones qui deviendront les sous-sols et les parkings souterrains des futurs bâtiments, c’est la majorité des chantiers où il intervient, des chantiers immobiliers. « En région parisienne, il y a des terres polluées, sous d’anciens sites industriels. Il y a aussi des terres naturellement sulfatées, qui pourront être apportées sur certains sites eux aussi naturellement sulfatés comme des carrières de gypse qui donne le plâtre. Mais il y a principalement des terres inertes. »