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Les Gilets jaunes fertois-meldois ont délaissé le rond-point de Mareuil-lès-Meaux qu’ils occupent tous les samedis depuis plusieurs semaines, pour une marche au centre de Meaux, samedi 6 novembre.
Le mot d’ordre était : « Halte à la vie chère ». Comme en fin 2018, la hausse des carburants, de l’électricité, du gaz, du fioul a mobilisé les gilets jaunes. Après deux années d’épidémie du Covid, la reprise économique est marquée par la hausse des prix des produits de premières nécessités. Marcelline, organisatrice de la manifestation, déclare : « Les hausses insupportables des taxes, du prix des énergies, de l’alimentation font que l’on y arrive plus. Nous sommes étranglés et en face les revenus, salaires, retraites ne suivent pas. »
Les motivations sont les mêmes pour Maurice, retraité de 74 ans, membre actif depuis le début du mouvement, il y a trois ans. Il indique : « Je me bats contre ces hausses et cette vie devenue trop chère et aussi contre les privations de nos libertés. Je me bats pour mes enfants, mes petits-enfants. »
Le cortège qui a réuni près de quatre-vingts personnes est parti du lycée Moissan, à proximité de l’hôtel de ville, a été rejoint par des personnes venues des environs et même de Paris. Les manifestants ont traversé le centre-ville, après une halte sur le parvis de la cathédrale, où une banderole a été déployée. Zouhair Nakara, responsable des gilets jaunes fertois-meldois, précise : « La participation, la mobilisation est satisfaisante en cette période de vacances scolaires où beaucoup sont partis dans leur famille. Dans le même temps, à Melun, Coulommiers, les gilets jaunes sont mobilisés également, et comme nous, ils sont présents tous les samedis sur différents ronds-points. » Le pouvoir d’achat reste la priorité des revendications et de leur lutte.
