Nanteuil-lès-Meaux ► [Vidéo] Un commissaire priseur est venu estimer objets anciens et œuvres d’art

La salle Georges-Mélin de la mairie de Nanteuil-lès-Meaux a accueilli, jeudi 30 septembre, un commissaire-priseur et deux experts pour proposer des estimations gratuites des objets anciens ou œuvres d’art détenus par les habitants de la commune. 

Les professionnels de la maison de vente aux enchères Rossini de Paris se sont installés à la salle Georges-Mélin, de 10 h 30 à 17 heures, pour proposer des expertises et estimations gratuites des objets ou œuvres d’art en tous genres dont les propriétaires souhaitaient connaitre la valeur mais aussi parfois la vraie nature.

Les propriétaires, ayant pris rendez-vous les jours précédents, sont venus à la mairie avec leurs « trésors ». Le commissaire-priseur ou l’expert a fixé une valeur basse et une valeur haute, la valeur basse constituant « le prix de réserve », en dessous duquel l’objet sera retiré de la vente et restitué sans aucun frais à son propriétaire. La valeur haute est une estimation mais la vente peut atteindre un prix bien supérieur.

Le conseil des professionnels était de ne pas mettre une mise à prix trop haute qui découragerait les amateurs, car « il vaut mieux démarrer raisonnablement et laisser les enchères monter ».  La rémunération du commissaire-priseur est de 22 % du prix de vente. Les personnes ayant présenté des objets pouvaient choisir de conserver ceux-ci, prendre le temps de la réflexion avant de les confier pour la vente, ou bien décider tout de suite pour une prochaine vente à l’Hôtel Drouot, à Paris.

Des objets et œuvres d’art à tous les prix

L’estimation se faisait dans une relation de confiance et en toute discrétion. On avait tous les cas de figure, depuis la personne déçue car elle estimait son objet bien au-delà de ce qui lui est proposé, souvent parce qu’elle y attachait une valeur sentimentale, à celle qui était agréablement surprise et se découvrait plus riche qu’elle ne pensait. Le commissaire-priseur, François-Xavier Poncet, indique : « Je vois passer des objets dont la valeur va de quelques dizaines d’euros à plusieurs milliers d’euros, mais tous peuvent être proposés à la vente. » Il ajoute : « Il faut tenir compte de la tendance du marché. Il y a des phénomènes de mode et il est décevant de s’entendre dire qu’il y cinq ou dix ans, la valeur de l’objet aurait été bien plus élevée qu’aujourd’hui. »