Longperrier ► Run Eco Team : Patrick Busschaert veut impliquer davantage les jeunes

La Run Eco Team Longperrier, dont la neuvième édition aura lieu samedi 25 septembre, veut agir aux côtés des jeunes. Patrick Busschaert, l’un des ambassadeurs du mouvement, a présenté les objectifs de la manifestation. 

La Run Eco Team Education s’adresse aux jeunes en allant directement dans les établissements scolaires. Au début du mouvement, en 2018, Patrick avait répondu à une demande d’un enseignant d’une école à Juilly qui cherchait un projet pédagogique. Le mouvement veut sensibiliser la jeunesse à travers le sport éco-citoyen. Patrick insiste : « On ne se substitue pas aux enseignants, on est complémentaires. » 

A travers le projet Jespere – acronyme de Jeunesse, Education, Sport, Partage, Environnement, Running, Ecologie – il s’agit de mettre en relation les établissements scolaires, de présenter les actions aux élèves, de lancer avec eux des courses ou des marches citoyennes. « On leur montre des visuels, des vidéos, des images qui marquent. Puis on leur demande ce qu’ils en pensent et ce qu’ils aimeraient dire aux adultes »,  détaille Patrick qui constate : « Sur le terrain, la prise de conscience est flagrante. Je suis optimiste sur les résultats. On a l’impression que ce sont les enfants qui éduquent les parents sur ce domaine. » 

Au collège et au lycée, la prise de conscience est également palpable. « Ils me demandent quand est-ce qu’on en fait un. »  Jespere se traduit dans le projet CDG Eco 2022 en partenariat avec le lycée Charles-de-Gaulle de Longperrier pour préparer la dixième édition en mars 2022. 

L’édition de samedi, dont le rendez-vous est fixé au city-stade, est un ravivage de flamme après les mois de crise sanitaire : « Nous faisons un appel à la sensibilisation. » Patrick rappelle le fléau du mégot de cigarette : « Il pollue cinq cents litres d’eau. Cent trente six mille mégots sont jetés par seconde dans le monde. Après une intervention dans une école avec ces deux chiffres, j’ai vu des élèves ramasser des mégots à la sortie des cours. » Patrick s’inquiète aussi de l’apparition d’un nouveau déchet : le masque chirurgical.