La troupe « Paris d’amour » a attiré un public nombreux et enthousiaste au Théâtre de verdure de Bussy-Saint-Georges, mercredi 14 juillet, pour un spectacle en quatre parties de plus de deux heures.
Les conditions sanitaires n’ont pas permis d’offrir à la population le traditionnel feu d’artifice pour la fête nationale . A Bussy-Saint-Georges, il a été remplacé par un spectacle de cabaret dans la plus pure tradition des revues parisiennes du Lido, des Folies-Bergères et autre Moulin Rouge, avec strass, paillettes et plumes et, bien sûr, French cancan.
Les danseuses affriolantes et les deux danseurs-chanteurs ont fait voyager les spectateurs dans le temps et dans l’espace : de Rio aux Antilles, de la Normandie à Paris, de l’arrivée des troupes américaines en 1944 jusqu’à nos jours. Mais la majorité des tableaux célébraient Paris, Paris d’amour et de fête. Le public a remercié les acteurs par des applaudissements chaleureux. Patrick a apprécié le changement : « On a un feu d’artifice tous les ans, c’est bien, mais, pour une fois, un spectacle ça change. » Maryvonne déclare : « J’ai déjà vu des revues à la télévision, mais en voir une en vrai, c’est mieux : il y a l’ambiance qu’on n’a pas chez soi devant un écran. » Beaucoup étaient venus en famille et les conditions de sécurité permettaient aux enfants de s’éloigner de leurs parents pour venir s’assoir en bordure de scène et ils n’étaient pas les derniers à battre des mains. De plus, un échassier leur racontait des histoires et les entrainait dans des farandoles entre les tableaux.
Des conditions météorologiques défavorables
Heureusement que l’échassier était là pour faire patienter les enfants avant le spectacle, car celui-ci a débuté avec plus d’une heure de retard. Le vent et la pluie de l’après-midi ont mis à mal le matériel et les installations, des barnums se sont envolés et les installations électriques ont dû être protégées. La température était très fraiche et les spectateurs s’étaient munis de vêtements chauds, mais ce n’étaient pas le cas des danseuses. André, un spectateur, s’est inquiété pour elles : « A part un bikini et des plumes, elles n’ont pas grand-chose sur le dos. Elles doivent se peler de froid. » Un autre l’a rassuré : « Elles remuent beaucoup, ça donne chaud… »
Animations en centre-ville
L’après-midi, le French cancan a investi la Grand-Place avec une compagnie de danseurs qui a donné plusieurs représentations de 14 à 17 heures. En face, le square Vitlina, décoré avec fanions et illuminations tricolores, proposait des attractions et une exposition de Guillaume Doisy, historien, qui retrace l’histoire de la fête nationale.