Les gendarmes ont interpellé les deux agresseurs d’une femme dans les rues de Couilly-Pont-aux-Dames. L’opération, menée par le PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Meaux, est fictive et sert à découvrir le savoir-faire des militaires. Le court-métrage tourné au mois d’octobre, sera diffusé demain, mercredi 7 juillet, au grand public et coïncide avec l’ouverture du festival de Cannes.
La vidéo complète :
Les gendarmes de Seine-et-Marne n’iront pas au festival de Cannes mais la vidéo que le groupement de gendarmerie départementale rendra publique n’en demeure pas moins intéressante que certains films, même primés. Le court-métrage des gendarmes met en scène un PSIG « Sabre », unité dédiée à la lutte contre la délinquance dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, plus particulièrement de nuit. En cas de tuerie planifiée, les PSIG « Sabre » agissent en qualité de primo-intervenants, selon un schéma tactique dérogeant à leurs modes d’action habituels. Dans la vidéo, le groupe va dénicher deux malfaiteurs retranchés dans une maison inoccupée.
Le chef d’escadron Séverine Hammel, commandant la compagnie de gendarmerie de Meaux, explique : « Le film montre la réalité d’une intervention que nos militaires sont susceptibles de mener face à des individus dangereux. Il a été produit par l’un de nos réservistes, le même qui est chargé de la cellule communication du groupement. Vous y retrouverez d’ailleurs quelques traits d’humour qui font écho à la tonalité des réseaux sociaux des gendarmes de Seine-et-Marne. D’ailleurs, pour profiter pleinement de l’ambiance, nous invitons les internautes à regarder jusqu’à la fin de la vidéo et d’être attentifs aux sous-titres. »
En effet, la scène plonge les visionneurs au cœur de l’action puisqu’il s’agit des suites de l’agression physique d’une femme qui s’est fait dérober son sac… un scénario fictif mais réaliste avec des actes d’intervention identiques à la réalité. Toutefois, le producteur du court-métrage a réussi à y glisser quelques clins d’œil qui ne manqueront pas de faire rire.
Le film a été réalisé en octobre 2020 sur la base d’images captées à l’occasion d’un exercice.
[Note de la rédaction : habituellement, les malfaiteurs dorment en cellule et n’ont pas de licorne en peluche pour veiller sur eux…]