Elections départementales ► [Vidéo] Canton de Mitry-Mory : Marianne Margaté et Anthony Gratacos rassemblent « les forces de gauche et écologistes »

 

Marianne Margaté et Anthony Gratacos ont formé leur équipe pour se présenter aux élections départementales dans le canton de Mitry-Mory. Dans leur programme, ils annoncent vouloir s’attacher à ce qui fait la vie quotidienne du canton et de ses habitants, et ont détaillé une partie des actions qu’ils souhaitent mener s’ils sont élus.

 

C’est dans le parc de la forêt de Montgé-en-Goële que le quatuor, formé par Marianne Margaté (PCF), Anthony Gratacos (GRS) et leurs remplaçants, Nathalie Moine, conseillère d’opposition à Saint-Pathus, et Mohamed Kachour, adjoint au maire de Mitry-Mory chargé de l’enfance et jeunesse, s’est réuni pour l’interview, vendredi 28 mai. Pour les candidats de « La Seine-et-Marne en commun », le site est un symbole fort de l’environnement et de la préservation de la nature, et correspond à l’alliance qu’ils ont formée entre « forces de gauche et écologistes ».

Marianne Margaté, première adjointe au maire de Mitry-Mory, le chef-lieu du canton, se pose en pilier de l’équipe puisqu’elle est conseillère départementale sortante et s’appuie sur son bilan. Anthony Gratacos, son binôme, est élu d’opposition à Moussy-le-Neuf. Tous deux expliquent : « Nos différences sont complémentaires et nous porterons haut et fort les besoins des habitants du canton de Mitry-Mory pour affronter les grands enjeux sociaux, économiques et environnementaux de demain. »

Marianne Margaté déclare : « Durant les six dernières années, je me suis efforcée de travailler avec l’ensemble des maires du canton, avec les associations et les partenaires. Je voudrais m’attacher particulièrement à la sécurisation des routes et leur entretien, comme par exemple la sortie de la RN2 au niveau d’Othis. C’est une compétence de l’Etat mais le Département a son rôle à jouer. Il doit interpeller l’Etat de manière beaucoup plus forte qu’il ne l’a fait jusqu’à présent et ainsi faire aboutir le dossier et éventuellement proposer un co-financement d’un aménagement de la sortie de la RN2… L’Etat, le Département et la Région mettent énormément d’argent dans toutes les routes autour de l’aéroport, comme l’élargissement de la D212 et dans quelques temps sur la liaison Meaux-Roissy, mais l’urgence de la RN2 n’est toujours pas résolue. »

Pour Anthony Gratacos, il faut envisager l’avenir de l’aéroport et de son tissu économique « très impacté par la crise liée aux mesures sanitaires ». Il précise : « Si l’aéroport est un avantage en terme d’emploi et d’infrastructures, il a aussi des inconvénients au niveau de l’environnement, de la santé et de la qualité de vie. On doit essayer de marier les deux sujets et de tenir compte des deux obligations. Les habitants du canton ne doivent pas être juste les servants de l’aéroport et on ne doit pas les oublier quand on réalise des aménagements… Notre territoire est aussi très touché par le stockage de déchets de chantiers et les projets comme la méthanisation, des projets polluants, dangereux. Tout ça vient s’ajouter aux problèmes que nous connaissons déjà comme la saturation du transport routier. Les Seine-et-Marnais, et particulièrement ceux du nord, vivent moins longtemps que le reste des habitants d’Ile-de-France, parce qu’on sur-sature l’environnement de pollution. Nous souhaitons qu’il n’y ait plus de stockage supplémentaire sur le secteur et qu’on ne vienne pas nous apporter d’autres projets avec nuisances et pollution. Nous voulons un plan sanitaire pour les habitants du canton, étudier l’impact réel sur la santé. Actuellement, la Seine-et-Marne cumule nuisances, pollution et absence de médecins. »