La biscuiterie Astruc, installée dans la zone d’activité de Villeparisis, va bénéficier du plan de relance industrie lui permettant de redémarrer rapidement après la crise sanitaire. Alain Aubry, maire du Mesnil-Amelot, président de Roissy Dev et premier vice-président de Roissy Pays de France, ainsi que Frédéric Bouche, maire de la commune et vice-président de Roissy Pays de France, ont visité les locaux, mardi 18 mai.
La biscuiterie Astruc va pouvoir se relancer. Son projet d’investissement industriel sera soutenu par le plan de relance industrie, initié par le gouvernement et la Banque publique d’investissement en France (BPI France). Le plan prévoit cent milliards d’euros pour aider à la reprise économique. Au niveau local, cent cinquante milliards d’euros sont consacrés aux projets industriels structurants pour les territoires.
La maison Astruc, créée en 1927, s’est installée à Villeparisis en 1991. Elle s’étend sur une surface de quatre mille mètres carrés. L’entreprise emploie soixante-dix salariés. Christian Astruc, le président directeur général, est l’arrière-petit-fils du fondateur. Il indique : « Nous faisons quinze millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 5% à l’export. A Villeparisis, on est dans une zone à taille humaine. Relance industrie nous permettra d’automatiser nos sept sorties de ligne afin d’avoir une meilleure productivité et répondre à un marché de volume. » Les deux tiers du personnel font du conditionnement. Le PDG ajoute : « Nous sommes atypiques, nous faisons du sur-mesure. Nous sommes très réactifs. » L’entreprise développe également l’e-commerce.
Le président de Roissy Dev, Alain Aubry, a visité les lieux de la fabrication des madeleines, rochers coco, tuiles aux amandes ou financiers. Au milieu des parfums du sucre et beurre fondu, il note « l’esprit familial » de l’entreprise et remarque : « On a des pépites sur notre territoire. » Frédéric Bouche ajoute : « Il s’agit d’une entreprise d’excellence, qui travaille sur de petits détails. C’est une chance que Villeparisis et la communauté d’agglomération puissent l’accueillir. »
Christian Astruc insiste aussi sur le fait que ses produits sont sans additifs et fabriqués à partir de produits locaux. L’activité a baissé durant la crise sanitaire mais les affaires reprennent grâce à un travail sur le local. « Nous sommes pratiquement l’un des derniers biscuitiers en Ile-de-France. » Astruc propose trente-deux produits et deux cent cinquante déclinaisons.