Le conseil communautaire de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux s’est réuni, vendredi 12 mars, au Colisée à Meaux, sous la présidence de Jean-François Copé qui a présenté le bilan de l’action de la police intercommunale pour l’année 2020.
L’appellation « police municipale intercommunale » peut surprendre, s’agissant d’une police qui agit sur plusieurs communes, mais c’est afin de la distinguer de la police nationale.
Créée il y a six ans, elle est composée de six agents. Deux agents supplémentaires seront recrutés, qui prendront leurs fonctions à l’été.
Pour qu’elle intervienne dans une commune, il est nécessaire que celle-ci ait signé une convention. Sur les vingt-six communes du Pays de Meaux, vingt-troix ont adhéré.
La police municipale intercommunale traite « les infractions du quotidien », comme le stationnement ou les infractions au code de la route. Elle a aussi pour objectif d’aider les maires à exercer leur pouvoir de police. Elle fonctionne sous forme de vacations demandées par les communes.
Jean-François Copé a déclaré : « Globalement, nous sommes sur un territoire relativement apaisé. Il faut croiser les doigts et espérer que cela va continuer ». Il attribue ce résultat à l’action du service mais aussi aux échanges que ce dernier entretient avec la police nationale et la gendarmerie.
En 2020, malgré le contexte sanitaire, la police intercommunale a effectué 1 184 interventions d’initiative, 308 interventions planifiées, et dressé 601 procès-verbaux. Le budget d’investissement et de 11 300 euros et de 11 100 euros pour le fonctionnement, la masse salariale de 286 000 euros.