Le nouveau parc animalier de Seine-et-Marne dédié aux animaux d’Amérique du Sud, ouvert en août, a dû fermer ses portes le 29 octobre sur décision gouvernementale mais espère une réouverture en mars. En attendant, la boutique sera ouverte chaque samedi.
Selon Éric Vignot, fondateur de Parrot World, la fermeture est totalement injustifiée car il n’y a « aucun risque sanitaire à venir observer des animaux en plein air » : « Le port du masque, la distribution de gel hydroalcoolique aux endroits stratégiques du parc et l’absence d’animations en font un espace à risque zéro d’un point de vue épidémiologique. Par ailleurs, une promenade en famille en plein air et au milieu des animaux est bénéfique pour la santé physique et mentale. Rien de tel pour renforcer ses défenses immunitaires. »
Sans revenus depuis fin octobre, Parrot World doit cependant faire face à des frais fixes, inhérents aux parcs zoologiques. A Parrot World, il faut nourrir et soigner plus de 600 animaux au quotidien, payer les salaires des soigneurs et des vétérinaires qui se relaient 7 jours sur 7 pour veiller à leur bien-être. Pour autant, Parrot World ne bénéficie d’aucune aide gouvernementale pour couvrir les pertes d’exploitation liées à la fermeture au public puisque le parc n’était pas ouvert l’année précédente.
Eric Vignot souligne : « Afin d’améliorer ses revenus en attendant la réouverture du parc, nous avons décidé d’ouvrir la boutique le samedi à partir du 13 février de 10 à 13 heures.
Des initiatives locales ont vu le jour pour soutenir Parrot World, comme par exemple le don de fruits et légumes pour les perroquets par le magasin Grand Frais de Coulommiers, l’achat de billets d’entrée par des entreprises partenaires pour offrir à leurs clients et par le Département de Seine-et-Marne pour les écoles.
La direction de Parrot World espère une réouverture début mars au plus tard. En attendant, divers travaux d’amélioration ont été entrepris : plantations de centaines de fleurs et d’arbres, aménagement du Ranch des enfants, isolation thermique de l’enclos des loutres géantes, construction d’un nouvel abri avec baie vitrée pour les coatis et drainage de l’enclos des guanacos.