Le nouveau cimetière de Dammartin-en-Goële accueille les premières concessions. Micheline Rivet, adjointe au maire déléguée aux affaires sociales et familiales, a annoncé, jeudi 21 janvier, qu’un funérarium était à l’étude.
Paysagé, végétalisé, boisé… le nouveau cimetière est situé en face du terrain de football, entre la rue de la Libération, le chemin de la Pépinière et la route départementale qui relie Saint-Mard et Dammartin. Une première concession a été vendue en décembre, et une seconde, jeudi 7 janvier. Le terrain, de 1,9 hectare, entièrement aménagé avec son parking de 92 places, un colombarium, des cavurnes, des bancs de recueillement et différents équipements, aura une capacité d’environ mille emplacements.
Pour le moment, au stade de la première phase qui a coûté 1,2M€, 254 places sont prêtes à accueillir les défunts de la commune. La municipalité réfléchit à l’aménagement des lieux qui offrent des espaces encore inoccupés. Micheline Rivet, adjointe au maire déléguée aux affaires sociales et familiales, indique : « Nous prévoyons de construire un funérarium sur la réserve foncière. Le projet est à l’étude. Bien sûr, comme il servirait aussi aux communes environnantes, ça serait bien qu’elles participent à sa réalisation. »
Avant d’être transformé en cimetière, le terrain était occupé par des vergers. Ainsi la municipalité a-t-elle souhaité garder le plus grand nombre d’arbres possible et a fait planter de nouvelles espèces, comme des érables. Micheline Rivet souligne : « Il est préférable de ne pas laisser d’arbres fruitiers car les fruits risquent de salir les tombes. »
Dans une seconde phase d’aménagement à l’étude, sera construite une maison de cérémonie qui laissera le temps aux familles de se recueillir au calme et à l’abri. Le bâtiment devrait se trouver à proximité de l’entrée du cimetière. Son coût est estimé aux environs de 250 000 euros.
L’ancien cimetière, un jardin de curé en centre-ville, sera toujours entretenu. Micheline Rivet précise : « Il date du XIIe siècle et possède de magnifiques monuments funéraires, mais il est plein et c’est pour ça qu’on a dû créer le nouveau. »