Val d’Europe agglomération ► [Vidéo] Une cabine de téléconsultation aidera à pallier le manque de médecins

Une cabine qui permettra aux médecins de consulter en vidéo et à distance leurs patients va être mise en place sur le territoire de Val d’Europe agglomération. Anne Gbiorczyk, maire de Bailly-Romainvilliers et vice-présidente chargée du social et de la santé, a présenté le projet ainsi que les différentes pistes pour pallier le manque de médecins, mercredi 13 janvier.

La cabine de téléconsultation médicale, la quatrième du département, doit être installée dans les prochaines semaines. Les consultations sont réalisées en vidéo par un médecin généraliste qui pourra délivrer, si besoin, une ordonnance. Les consultations seront prises en charge par l’assurance maladie par le biais de la carte Vitale. Il s’agit d’un service complémentaire qui ne se substituera pas aux consultations « en présentiel ». Le conseil départemental de Seine-et-Marne, qui finance le projet, a validé la mise en place. 

L’équipement va pouvoir pallier le manque de médecins sur le territoire. Anne Gbiorczyk explique : « Nous avons demandé un diagnostic local de santé en 2019 qui a montré que l’offre de santé est partiellement captée par les habitants des communes extérieures au Val d’Europe, plus rurales, et qui sont en train de devenir des déserts médicaux. Cela a pour conséquence la diminution de l’offre de soin. » Elle constate : « On manque d’ophtalmologues et de pédiatres. Beaucoup de médecins généralistes ne prennent plus de nouveaux patients. »

La vice-présidente de l’interco a également évoqué d’autres solutions pour augmenter le nombre de praticiens. Elle souhaite élaborer un « marketing territorial » à l’instar de ce qui est déjà fait dans le domaine de l’économie :  « On veut être reconnu comme un territoire qui travaille pour améliorer l’accès aux soins. Le développement doit permettre à des acteurs de santé de venir s’installer sur le territoire. Il faut le rendre attractif. » Ainsi, pour répondre davantage aux besoins des habitants, l’agglomération a formé avec l’agence régionale de santé (ARS) et l’hôpital de Jossigny une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) : le dispositif permet d’être identifié comme un acteur de la santé actif et de le faire savoir auprès du personnel de santé. Le CPTS permettra aussi de réguler l’offre et la demande.