La voie routière qui permettra de contourner le péage de l’autoroute A4 sans passer par le centre ville de Bailly-Romainvilliers, sera ouverte en 2023. Anne Gbiorczyk, le maire de la commune, a présenté le projet, mercredi 13 janvier.
Le lancement du projet de demi-barreau sera enfin réalisé. Près de vingt mille automobilistes empruntent chaque année, la route départementale (RD) 406, en pleine zone urbaine, pour contourner le péage de Coutevroult et pour éviter de payer 2,30 euros. Le maire de Baily-Romainvilliers, Anne Gbiorczyk, indique : « L’idée serait de diminuer le trafic d’au moins 50 %. Avec l’application Waze, on retrouve des voitures qui serpentent les petites rues de la ville pour éviter les bouchons. » En heure de pointe, la traversée de Bailly peut prendre une vingtaine de minutes contre cinq en temps normal.
La future voie débuterait à la sortie 14 de l’autoroute A4, au niveau de Village-Nature, passerait par la RD 96 pour rejoindre le rond-point à la sortie de l’enseigne Truffaut. Le projet d’origine prévoyait un prolongement jusqu’à la route nationale 36. Le maire se souvient : « A l’origine, il était prévu par l’Etat un barreau complet mais des clauses le liant au concessionnaire autoroutier, la Sanef, n’autorisait pas cette construction. » Il faudra un an d’étude avant le lancement des travaux en 2022 pour une livraison en 2023.
Le projet a pu être réalisé par la signature d’un neuvième avenant à la convention qui lie l’Etat à Disneyland Paris en décembre 2019. Le préfet de la région Ile-de-France a signé une lettre d’engagement de réaliser le projet. Anne Gbiorczyk précise : « Il ne s’agit pas seulement d’un projet qui concerne les habitants de Bailly ou du Val d’Europe. Tous les automobilistes habitant à l’est de Marne-la-Vallée ont l’unique choix de passer soit par le péage, soit par Bailly. »
Le Département de Seine-et-Marne s’est porté acquéreur de la parcelle sur laquelle l’infrastructure sera construite. Le foncier appartient à l’établissement public d’aménagement EpaFrance. La construction du demi-barreau coûtera 5,9 millions d’euros, financée par EpaFrance (3,5 millions d’euros), par le Conseil départemental et le Conseil régional.