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Le chantier du CDG Express est à l’arrêt, conformément à la décision du tribunal administratif rendue lundi 9 novembre. Charlotte Blandiot-Faride, le maire de Mitry-Mory, veut maintenant aller plus loin et revoir le projet avec les lignes existantes. Jeudi 26 novembre, elle a annoncé qu’elle allait présenter au gouvernement une motion signée par des élus et des responsables du secteur.
Le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, a initié une motion portant sur la révision des projets de transports en commun, et plus particulièrement ceux du train. Après avoir remporté une première victoire quant à l’arrêt des travaux pour la construction du CDG Express (voir notre article ici), Charlotte Blandiot-Faride entend bien ne pas en rester là. Les porteurs du projet ont un délai de deux mois pour faire appel de la décision, mais le maire souhaiterait en premier lieu que « tous les acteurs se mettent autour de la table aujourd’hui et considèrent que ce sont les transports du quotidien qu’il faut améliorer ».
Pour le maire, la liaison entre Roissy et Paris existe : « C’est le RER B, mais il nécessite d’être amélioré, modernisé pour offrir un transport de qualité aux voyageurs de l’aérien mais aussi aux salariés et voyageurs de cette partie de l’Ile-de-France. Je considère, eu égard à la situation sanitaire et économique, que tous les décideurs doivent revoir le projet. Il s’agit de l’Etat, d’ADP, d’IDF Mobilités, des maires et les responsables du secteur. Il faut rediriger tous les moyens mis en œuvre pour le CDG Express vers le RER B qui fait d’ailleurs l’objet d’un plan d’urgence. Modernisons-le, ainsi que la ligne K, et la ligne P qui arrive en gare de l’Est et qui est impactée elle aussi. Accélérons également la ligne 17… Mettons tous les moyens dans les transports du quotidien et abandonnons le projet faramineux du CDG Express… Quand il a fallu rejoindre EuroDisney avec la ligne du RER, on a modernisé la ligne A et on n’a pas fait un Disney Express… »
La motion proposée par le maire a reçu les signatures d’une centaine de responsables politiques, associatifs, syndicaux, pour demander une table ronde. La motion a été envoyée au président de la République, au Premier ministre, au ministre des Transports et à la présidente de la Région.
