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Un « marketplace » a été mis en place à Crécy-la-Chapelle, lundi 16 novembre. « Mon shopping créçois », créé à l’initiative de l’association des commerçants Acacia et de la mairie, permet aux acheteurs de commander et récupérer leurs articles par le click and collect.
Le site Mon shopping créçois est déjà un succès : mille produits sont déjà en ligne et les commandes sont nombreuses.
Bernard Carouge, le maire, déclare : « L’opération est initiée par l’association des commerçants de Crécy, Acacia. La mairie a eu un rôle d’accompagnement du point de vue financement et logistique. Des élus ont apporté leurs compétences en matière de réseau et de vente par Internet. Le financement du site et tous les frais pour les trois premiers mois sont pris en charge par la Ville. »
La Ville accompagne les commerçants en mettant à leur disposition une photographe professionnelle, en assurant la distribution de flyers dans toutes les boîtes à lettres de la commune, et par la pose de banderoles.
Une plateforme pour
tous les commerçants
Une trentaine de commerces de détail ou de services, et des enseignes comme Monsieur Bricolage ou Carrefour City participent à l’opération. Bernard Carouge commente : « Ce qui est très porteur pour nous, c’est qu’on a eu un enthousiasme des commerçants qui se sont réunis, qui ont travaillé ensemble, qui ont réfléchi sur le montage. Ça a été le dynamisme qu’on connaît chez les commerçants créçois et qu’on a retrouvé pour le montage de Mon shopping créçois. » Les commerçants, ouverts et non impactés par le confinement, ont accompagné le dispositif avec des dons et une aide pour le montage de la plate-forme.
Kyaram Buchel, qui tient l’armurerie Skorpp, président de l’association des commerçants, explique : « Mon shopping créçois est un marché en ligne tout simplement. Chaque commerçant a la possibilité de s’inscrire en adhérant à l’association des commerçants pour profiter de la plateforme. Les trois premiers mois sont offerts et une participation de 24 euros hors-taxes par mois est demandée ensuite… Le travail qui est fait aujourd’hui est un travail pour le long terme. Le confinement a été le catalyseur, mais la plateforme a vocation à subsister après celui-ci. »
Pour beaucoup de commerçants, la vente par Internet n’est pas leur métier. Kyaram poursuit : « Le but, c’est de faire perdurer ce marketplace, de le faire évoluer. Des petits commerces qui ne sont pas présents sur la toile vont pouvoir vendre par ce biais des produits qu’ils n’avaient pas l’habitude de proposer et de faire découvrir au public de nouveaux produits qu’il ne s’attendait pas à trouver dans telle ou telle boutique. »
Cécile Rodrigue, secrétaire de l’association, qui tient le magasin « le Général Store » précise : « Tout le monde peut adhérer. La récupération des marchandises se fait soit chez le commerçant, soit par livraison si ce n’est pas trop loin, soit par regroupement en un lieu, comme Carrefour City qui accepte de regrouper les colis et où les clients viennent les chercher. Le marketplace est ouvert à tous les commerçants de Crécy, mais il n’est pas inenvisageable qu’il soit par la suite ouvert à d’autres communes. Nous comptons aussi sur la zone industrielle de Crécy où il y a beaucoup d’entrepreneurs. » L’association essaie de mettre au point un service de livraison en commun.
Le maire, Bernard Carouge, conclut : « La vente par internet va avoir une place de plus en plusimportante et il faut que le commerce local soit sur les réseaux pour ne pas laisser la place uniquement aux grands acteurs type Amazon. »
