Saint-Pathus ► [Vidéo] Le maire soutient le commerce local et souhaite sa réouverture rapidement

 

Le maire de Saint-Pathus, Jean-Benoît Pinturier, soutient les commerces de sa commune et le collectif des Commerçants de la Goële.  Mercredi 18 novembre, il a souligné les « incohérences » des mesures de fermeture du petit commerce local.


 

Jean-Benoît Pinturier est loin d’être convaincu par la nécessité que l’Etat avait d’ordonner la fermeture des commerces dits « non-essentiels » dans le contexte de la crise sanitaire. Il engage les habitants, soit à attendre le déconfinement avant d’acheter, dans la mesure du possible, soit à utiliser le click and collect pour ceux qui le peuvent. 

Le maire déclare : « La municipalité soutient les commerces de proximité. Ils sont importants car ils répondent à un lieu de vie autant qu’à une demande. Beaucoup de gens, qui ne peuvent pas se déplacer, n’ont pas d’autre choix que d’utiliser le commerce local… Je n’ai pas pris d’arrêté pour essayer de les faire rouvrir car je ne voulais pas les mettre en porte-à-faux. En effet, un arrêté du maire ne prend pas le dessus sur un arrêté préfectoral, on est obligé de s’y plier. Si nos commerçants avaient ouvert dans ces conditions, ils risquaient une fermeture administrative et ce n’était pas la bonne méthode. »

Ainsi, le maire estime que « la bonne méthode consiste à apporter son soutien au collectif des Commerçants de la Goële ». Des commerçants de Saint-Pathus ont rejoint le mouvement et ont participé à la manifestation qui s’est déroulée samedi 14 novembre (Voir notre article ici). Ils s’associent aussi à la mise en place du click and collect du secteur. 

Le maire souligne : « Il faut qu’on soit ensemble pour essayer de se bagarrer, pour obtenir plus d’aides, des ouvertures plus rapides, des conditions d’ouverture différentes de celles en vigueur actuellement… Je suis entièrement d’accord avec le collectif. Il y a des choses que je ne comprends pas, comme le fait qu’on nous parle de l’extension du Covid par le brassage, alors qu’on croise deux cents personnes dans un supermarché. Dans un petit magasin, on est évidemment moins nombreux, parfois seulement deux personnes et le commerçant, s’il s’agit d’un coiffeur, par exemple, peut désinfecter entre deux clients. Les mesures de fermeture sont incompréhensibles et la demande des commerçants est parfaitement légitime. »

Jean-Benoît Pinturier veut faire vivre les commerces de la commune. Il ajoute : « On n’est pas une commune de passage. Les commerces d’ici vivent principalement avec la clientèle des habitants. Donc, il faut que nos habitants les fassent fonctionner et je compte sur eux, sur leur civisme, pour aller chez nos petits commerçants. En comparaison, à Saint-Soupplets, il y  a beaucoup plus de commerces et beaucoup de clientèle de passage avec la nationale 330 qui traverse la commune. A Saint-Pathus, on est en retrait des grands axes routiers, ce qui fait qu’on est au calme. On n’a pas de passage de camions avec une nationale qui coupe la commune en deux, avec ses avantages et ses inconvénients, mais ça restreint la clientèle de passage pour nos petits commerces. » 

Le maire espère, aux côtés des commerçants, pouvoir obtenir davantage d’aides financières de l’Etat.