Mitry-Mory ► Tribunal administratif : la mairie obtient « une première victoire » contre les travaux du CDG Express

 

La mairie de Mitry-Mory vient de gagner une première victoire dans sa bataille contre les travaux du CDG Express. Hier, lundi 9 novembre, le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a rendu sa décision. 

Pour la municipalité de Mitry, c’est une première victoire qui vient d’être remportée contre les travaux du CDG Express, après plusieurs années de bataille. Le tribunal a rendu son délibéré en faveur de la demande de la Ville. Il annule partiellement l’autorisation environnementale qui a permis le démarrage du chantier. 

Charlotte Blandiot-Faride a indiqué lundi soir à Magjournal : « Le tribunal a retenu nos demandes sur le fond. Nous avons enfin été entendus. Nos requêtes se basent entre autre sur une étude d’impact qui nous semble trop succincte et légère, comme sur les questions hydrauliques et le rejet des eaux car, pour nous, le risque d’inondation n’est pas écarté. Il s’agit aussi de la préservation des espèces, faune et flore, dans un espace naturel normalement protégé car le chantier engendre la destruction d’un habitat et d’espèces. Ainsi, à notre sens, l’utilité du projet tellement discutable ne peut permettre d’obtenir des dérogations à la loi sur l’eau et au code de l’environnement comme cela a pu être le cas au moment de la délivrance de l’autorisation. »

L’audience s’est déroulée mercredi 14 octobre. Le rapporteur public avait conclu en la faveur de Mitry. Le maire souligne : « C’est là une grande reconnaissance des arguments que nous avançons depuis des années pour protéger notre territoire, les riverains ainsi que les usagers des transports en commun qui subissent de trop grosses nuisances depuis le démarrage des travaux. Le rapporteur a dit que le CDG Express ne montrait pas qu’il pourrait désengorger le trafic du secteur et plus particulièrement du RER. »

Il faudra attendre quelques jours afin que la Ville sache réellement quels impacts la décision du tribunal représente et surtout si les travaux vont être suspendus. Charlotte Blandiot-Faride précise : « Peut-être seulement certains secteurs du chantier seront remis en cause. »