La mairie de Longperrier demande à Roissy Pays de France la création d’une liaison douce pour éviter aux usagers d’emprunter le bord de la départementale 404 qui relie Dammartin-en-Goële à Saint-Mard. Vendredi 16 octobre, Magjournal a rencontré les élus qui ont expliqué le projet.
Le projet de liaison douce qui partirait du feu au-dessus de la caserne des pompiers, à Dammartin-en-Goële, pour rejoindre le rond point de la ZAC de Saint-Mard, devrait voir le jour. Le maire de Longperrier, Michel Mouton, est en pourparler avec l’agglomération Roissy Pays de France pour créer une liaison douce, sous forme de piste cyclable et piétonnière.
Pour la municipalité, les piétons qui circulent entre les deux communes sont en danger tandis qu’ils empruntent la départementale. Les élus de Longperrier souhaitent sécuriser la liaison, même si la portion n’est pas sur leur commune. Le maire indique : « Le lycée compte mille deux cents élèves qui viennent de plusieurs communes, dont Longperrier. Les jeunes empruntent la route encore plus qu’avant pour se rendre aux restaurants de la zone de Saint-Mard. Mais marcher en bordure de départementale est dangereux. Il y a plusieurs années que je me bats pour arriver à créer une voie sécurisée. Même si le trajet n’est pas sur notre commune, il s’agit de la sécurité d’enfants de Longperrier, et d’autres communes. D’ailleurs, il n’y a pas que des enfants qui empruntent la route. Une liaison douce serait vraiment utile à tous. »
La route est d’autant plus dangereuse qu’elle n’est pas éclairée et que les véhicules distinguent mal les piétons sur le bas-côté, surtout quand il fait nuit.
Michel Mouton poursuit : « Maintenant, ça concerne la communauté d’agglomération Roissy Pays de France. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai signalé le problème. »
De son côté, le maire de Saint-Mard, Daniel Dometz, reconnaît aisément que le problème perdure depuis vingt-cinq ans. Conscient du danger que représente la route pour les marcheurs, il lui arrive même de prendre des jeunes en voiture pour leur éviter de prendre des risques. L’année dernière, il a fait faire une étude avec relevé de géomètre pour faire avancer le projet. Lundi 2 novembre, il a expliqué à Magjournal : « J’ai donné l’étude à la communauté d’agglomération puisque c’est de sa compétence. Je crois qu’on n’a jamais été aussi près d’une réalisation pour la liaison douce car, à la mi-octobre, nous avons eu une réponse favorable du Département pour faire les travaux. J’espère que ceux-ci seront effectués dans le premier trimestre 2021, ça sera une grande victoire. »
Le maire de Dammartin, Michel Dutruge, conseiller délégué chargé des travaux de voirie à l’intercommunalité, a aussi travaillé sur le dossier avec Daniel Dometz. Il explique : « On arrive à la finalisation du dossier technique et c’est particulièrement au niveau de l’arrivée à dammartin qu’on réfléchit car il peut y avoir plusieurs options de circuit. »
La communauté d’agglomération sera le maîtr ed’ouvrage de la réalisation.