Sébastien Roverso est l’inventeur d’un robot pizzaïolo unique au monde. Il l’a présenté, à Serris, au centre commercial du Val d’Europe, jeudi 3 septembre.
Il ne s’agit pas d’une histoire de science-fiction : il y a bien un robot qui fait des pizzas aussi bonnes que celles d’un pizzaoïlo, qui les découpe et les met en boîte.
Sébastien en est l’inventeur. Il lui a fallu huit ans pour mettre au point le prototype. L’histoire est digne des « success stories » de la Silicon Valley. L’ingénieur en robotique, formé à l’ESIEE Paris, raconte : « J’ai commencé dans le garage de la maison de mes parents, à Lagny-sur-Marne, avec un copain de promotion. J’ai choisi la pizza parce j’aime ça et aussi parce c’est un plat intemporel et qu’il est le plus consommé au monde. »
Et pour faire des pizzas aussi bonnes, Sébastien s’est associé à Thierry Graffagnino, triple champion du monde de pizza. Il explique : « Le client pourra choisir parmi les recettes élaborées par le chef ou composer la sienne avec trente-cinq ingrédients différents. Nous travaillons encore tous les jours pour améliorer nos recettes ». Les légumes sont bio, la viande et les fromages sont des appellations d’origine contrôlée (AOP), la pâte est cuite sur pierre.
La start-up de Sébastien emploie trente personnes : « On fait des économies grâce à la réduction de la main-d’œuvre, mais pas autant que cela car il faut entretenir la technologie avec des ingénieurs ». « L’argent économisé est réinjecté dans la qualité des produits », précise Sébastien.
La fabrication de la pizza est aussi un spectacle puisque la quasi-totalité du processus se fait sous les yeux du client. La pizza est prête au bout de quatre minutes en moyenne.
Kasia et son conjoint Angelo, deux habitants du Val d’Europe, sont venus pour la troisième fois déguster une pizza. Angelo confie : « La pâte est plus fine que celles faites par des vrais pizzaïolos. Il y a un bon rapport qualité-prix. La pizza 2.0 est plutôt réussie. » Sébastien a un autre indicateur pour savoir si sa pizza est appréciée : « Les clients ne laissent pas la croûte extérieure, ils la mangent ! »