Parrot World, le parc animalier immersif de Crécy-la-Chapelle, ouvrira samedi 15 août. Éric Vignot, créateur du parc, a dévoilé, jeudi 9 juillet, les espèces animales que les visiteurs pourront bientôt admirer.
Le concept est de permettre aux visiteurs de s’immerger dans le monde des animaux d’une zone du globe terrestre. L’ouverture se fera en Amérique du sud, avec deux zones phare : l’Amazonie et la Patagonie. L’espèce animale la plus représentée sera celle des perroquets, qui seront entourés d’autres animaux représentatifs. Eric Vignot, qui est à l’origine du projet, explique : « Je suis entouré d’experts et nous avons décidé ensemble de consacrer dix hectares aux animaux de l’’Amazonie qui est riche de milliers d’oiseaux magnifiques, dont beaucoup de perroquets. Pour assurer la viabilité du parc, nous présentons aussi d’autres animaux emblématiques, comme les jaguars, les loutres géantes ou les capybaras. » Quant à la Patagonie, son animal emblématique est le manchot.
Un parc pour protéger les perroquets
Le parc se situe en pleine campagne briarde, dans le domaine de Crécy, à côté du golf, et s’étend sur une trentaine d’hectares. La volière de Parrot World est l’une des plus grandes d’Europe : elle s’étend sur dix mille mètres carrés avec quinze mètres de hauteur.
Éric Vignot a d’abord créé une fondation internationale, la Parrot Wildlife Foundation, qui a pour objectif de protéger par des actions in situ, c’est-à-dire sauver dans leur lieux de vie les perroquets maltraités ou braconnés. Il annonce : « Quand j’ai vendu mon entreprise, j’ai d’abord créé la fondation. Dans un second temps, j’ai eu l’idée du parc Parrot World pour accueillir des perroquets, provenant, pour la grande majorité, de refuges ou de parc zoologiques. J’ai investi seize millions de fonds propres et mes fils ont participé également, le tiers restant provient de prêts bancaires. » Le parc représente pour la première tranche un investissement de 23 millions d’euros et le point d’équilibre devrait être atteint avec cent cinquante mille visiteurs par an mais les études marketing montrent que l’on peut atteindre trois cents mille visiteurs par an.
Protéger l’environnement
Le parc vise la protection de la nature mais également celle de l’environnement : il s’inscrit parfaitement dans le périmètre du parc régional de la Brie puisqu’il est particulièrement vertueux au niveau écologique avec des matières naturelles, un recyclage maximum de l’eau, une absence totale de pesticides et de traitement du sol, des maisons pour insectes, des espaces d’herbes folles et plusieurs bonnes pratiques en faveur de la biodiversité. Le parc animalier est soutenu par le Conseil départemental, Seine-et-Marne Tourisme, la communauté d’agglomération Coulommiers-Pays de Brie et la municipalité de Crécy-la-Chapelle. Bernard Carouge, le maire de la commune, se réjouit de l’ouverture d’un parc « familial, pédagogique et respectueux de l’environnement » : Il précise : « Parrot World se définit comme un parc zoologique nouvelle génération c’est-à-dire un acteur actif de la reproduction de la biodiversité. » En 2020, le parc se consacre exclusivement à l’Amérique du Sud, mais Eric Vignot et son équipe travaillent déjà à l’expansion du parc pour représenter l’Asie et l’Afrique, deux grands berceaux de la biodiversité.
Pour le bien-être de l’animal
Le perroquet est un animal grégaire, qui aime vivre avec ses congénères et voler. Éric Vignot déclare : « Au sein du parc, le perroquet est une espèce parapluie : en protégeant le perroquet, on protège les espèces autour. Le concept est de rendre les animaux heureux avec des espaces géants et de rendre heureux les visiteurs et surtout les enfants. Nous avons de très jolies histoires à leur raconter. »
Une visite qui peut durer plusieurs jours
Les familles et visiteurs pourront visiter le parc en journée et pourront également dormir dans un des cinq lodges pour se réveiller le matin avec des perroquets sur la balustrade de la fenêtre ou bien avec la vue sur la rivière des jaguars.
Le pass annuel pour un enfant est à 28 euros et l’entrée individuelle à 14 euros.
Le parc emploie vingt-sept salariés et recrutera également une vingtaine de saisonniers et de stagiaires durant l’été.