Mille personnes ont visité le salon de la BD qui s’est tenu au musée de la Grande guerre, à Meaux, dimanche 1er mars.
Le salon de la BD avait pour thème « Les guerres industrielles et mécaniques », de la guerre de Sécession à la guerre froide. Les auteurs étaient David Vandermeulen pour « Fritz Haber », Pat Mills pour « La Grande Guerre de Charlie », Christian Rossi et Cédric Apikian pour « La ballade du soldat Odawaa », mais aussi Jean-Pierre Pécau pour « Jour J / Cette machine tue les fascistes ». Bruno Loth présentait « Guernica », Laurent-Frédéric Bollée, « Un long destin de sang », Patrick Bousquet et Régis Hector, « Oskar et Mauricette, les disparus de Verdun » et « Oskar et Mauricette, alerte rouge à Douaumont et Vaux ».
Les auteurs expliquent
Régis Hector : « Oskar et Mauricette sont deux personnages, un garçon et une fille, qui mènent des petites enquètes parce qu’ils sont plus malins que les adultes. Les trois premiers tomes se déroulent autour de Verdun et des lieux de mémoire. »
Cédric Apikian : « La balade du soldat Odawaa se déroule pendant la première guerre mondiale et le héros, inspiré d’une histoire vrai, est un snipper amérindien venu en février 1915 en France à la frontière franco-belge avec l’armée canadienne. Ce tireur d’élite est crédité de 378 allemands tués et de 300 prisonniers et je me suis inspiré de son histoire pour créer mes personnages. »
Laurent-Frédéric Bollée : « Un long destin de sang se déroule pendant la première guerre mondiale, en mars 1918, quand Paris subissait des bombardements et que les gens s’étonnaient parce que l’on ne voyait pas d’avions dans le ciel. On sait maintenant que les obus venaient d’un canon allemand à longue portée installé en forêt de Compiègne. »