Meaux vient de se classer parmi les villes où il fait bon vivre en famille et a été rangée dans la catégorie de celles choisies pour leur « dynamisme économique et démographique ». Le classement est issu du Figaro magazine et a été publié samedi 8 février.
C’est un « palmarès des villes de France où il fait bon vivre en famille », classant les villes de plus de 50 000 habitants, par dynamisme économique et démographique, qui a été publié et Meaux y est classée à la sixième place au national, derrière des villes comme Bordeaux, Lille et Nantes.
La ville de 56 000 habitants s’est hissée dans le classement parmi les grandes métropoles de plus de 250 000 habitants. Le maire, Jean-François Copé, explique : « Notre bassin de vie qui s’étend de Meaux à Roissy est aussi un bassin d’emplois de plus en plus attractif. Sur ce territoire, les familles choisissent Meaux pour s’y installer et y vivre dans un cadre de vie préservé… Nos efforts payent, c’est le plus bel hommage qui puisse nous être rendu. La baisse de l’insécurité, la baisse du chômage sont aussi les illustrations du travail réalisé. »
C’était également aussi l’occasion, pour le maire candidat à sa succession pour les municipales, d’attraper la balle au vol pour rappeler qu’il souhaite « continuer à faire de Meaux une ville toujours plus dynamique et exemplaire en matière de sécurité, de végétalisation, de mobilité douce, d’autonomie énergétique et de développement économique avec le futur grand pôle métropolitain de Meaux-Roissy ».
Pour établir le classement, le Figaro a évalué les villes avec « une batterie de données officielles » et a choisi de se concentrer sur celles de plus de 50 000 habitants, où il fait « bon vivre et s’installer en famille ».
Le Figaro indique dans son article : « Pas moins de neuf catégories ont été examinées pour répondre aux attentes les plus larges des familles : le dynamisme démographique, les performances économiques, les résultats scolaires, l’immobilier, l’offre culturelle, sportive et de loisirs, le cadre naturel, les services de santé ou encore la météo et les transports. » Plus d’une trentaine d’indicateurs s’appuyant sur les sources officielles ont ainsi été passés au crible, certains agrégeant jusqu’à une dizaine d’éléments (représentation de diverses professions médicales, de différents types de commerces…).
Le solde négatif d’emplois sur 5 ans (- 1000 et quelques) n’a pas dû être pris en compte dans le classement. Meaux, au fil des ans, bien qu’elle soit en terme géographique « une ville intermédiaire » (ni banlieue, ni province), est devenue une ville dortoir. Le cocorico de Mr Copé est, comme à l’accoutumée, complètement déplacé!